30 janvier 2025

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Témoignage de Salvator Nyandwi

Salvator Nyandwi est un habitant de la commune de Ngozi, située dans la province du même nom. Avant de devenir membre d’une mutuelle communautaire de santé, sa réalité était bien différente. Pour pouvoir se soigner, Salvator devait vendre soit un terrain, une chèvre ou un mouton pour réunir les fonds nécessaires. Cette pratique était non seulement contraignante, mais elle mettait également en péril ses activités principales, l’agriculture et l’élevage. « Aujourd’hui, grâce à carte d’adhérent, je n’ai plus besoin de sacrifier une partie de ma vie pour avoir accès aux soins dont j’ai besoin, ni de me soucier de vendre des biens précieux, chèvre, vache ou lopin de terre pour offrir à un être cher les traitements adéquats. Je suis reconnaissant pour cette carte qui nous permet de prendre soin de moi-même et de mes proches sans avoir à sacrifier notre patrimoine. » Cependant, depuis qu’il a rejoint la mutuelle communautaire de santé ; UCODE – AMR, la donne a complètement changé pour Salvator. Désormais, il n’a plus besoin de vendre ses biens pour accéder aux soins médicaux dont il a besoin. Il paie simplement des pourcentages, une solution beaucoup plus économique et adaptée à sa réalité. Et ce n’est pas tout, car l’arrivée de la PAMUSAB a révolutionné encore davantage son accès aux soins de santé. Grâce à cette plateforme, Salvator peut désormais se faire soigner n’importe où, du moment qu’un acteur membre de la plateforme est présent. Cela signifie qu’il n’est plus limité par la géographie ou la disponibilité des professionnels de santé. De plus, les frais médicaux engagés par Salvator et les autres membres de la mutuelle communautaire de santé se remboursent par compensation. Cela signifie qu’ils n’ont pas à avancer les fonds nécessaires pour se faire soigner, ce qui était une contrainte majeure dans le passé. Cette solution rend non seulement les soins plus accessibles, mais elle contribue également à protéger le patrimoine et le mode de vie des membres, comme l’élevage de bétail de Salvator. En somme, pour Salvator Nyandwi et beaucoup d’autres habitants de sa communauté, l’adhésion à une mutuelle communautaire de santé et l’utilisation de plateformes innovantes telles que la PAMUSAB ont radicalement transformé leur accès aux soins de santé. Fini le temps où la maladie rimait avec sacrifice financier et perte de patrimoine ; place désormais à une approche plus solidaire et équitable de la santé pour tous.

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La CONAMUS et ses antennes

La Confédération Nationale des Mutuelles communautaires de Santé au Burundi « CONAMUS » en sigle a été agréée par le Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la personne Humaine et du Genre en date du 12/04/2022. Elle est régie par la loi n° 1/12 du 12 mai 2020 portant code de protection sociale au Burundi et les textes relatifs à son application. CONAMUS regroupe actuellement cinq fédérations des mutuelles communautaires de santé à savoir : Les organes de la CONAMUS sont : une Assemblé Générale, un Conseil d’Administration, un Conseil de surveillance et les antennes au niveau provincial, district et communal. La CONAMUS a été créée pour promouvoir les valeurs & les principes mutualistes et pour assurer la représentation & la défense des intérêts du mouvement mutualiste burundais eu égard au rythme de développement des mutuelles de santé au Burundi. La CONAMUS a dans ses stratégies la création d’un environnement favorable à l’émergence et à l’expansion des mutuelles de santé sur l’ensemble du territoire et compte nouer des partenariats internes et externes pour l’amélioration de l’accès aux soins de santé de qualité envers les mutualistes et pour le renforcement de la participation communautaire dans l’élaboration des politiques et stratégies de protection sociale en santé. La CONAMUS a dans ses objectifs le renforcement des capacités de ses membres et le développement des actions de synergie et à assurer la visibilité du mouvement mutualiste burundais. Les valeurs fondamentales de la CONAMUS sont : la solidarité, la prévoyance, l’autonomie, l’indépendance, la démocratie, la transparence et la responsabilité. La CONAMUS a pour objectif de : Atelier de validation des textes réglementaires des antennes de la CONAMUS à Mwaro : Au cours du mois d’Avril 2023, la CONAMUS en collaboration avec la PAMUSAB ont organisé à Mwaro, un atelier pour mener des réflexions sur le renforcement de la CONAMUS au niveau opérationnel. L’objectif de cet atelier était d’échanger sur la proposition des textes règlementaires des antennes de la CONAMUS au niveau provincial, District sanitaire et communal avant de les faire valider par l’Assemblée Générale de la CONAMUS. Les résultats de cet atelier ont été les suivants : les textes réglementaires des antennes ont été présentés et revus et une feuille de route des priorités de 2023 a été établie. Deux ateliers ont été organisés à Bujumbura en date du 02 et 03 Mai 2023 pour mener des réflexions sur les thématiques issues de l’atelier de Mwaro. Photo des participants à l’atelier de validation des textes réglementaires des antennes de la CONAMUS à Mwaro. Assemblée Générale de la CONAMUS : En date du 11/05/2023, la CONAMUS a organisé une Assemblée Générale de ses membres. Cette AG a eu lieu à Gitega dans les enceintes de « Helena Hôtel ». Les points qui ont été présentés sont les suivants : 1) Présentation et validation du rapport annuel 2022 et des priorités pour 2023, 2) Présentation et validation des textes réglementaires des antennes de la CONAMUS, 3) Présentation et validation des résultats des travaux des groupes thématiques. Photo des membres de l’AG de la CONAMUS à Gitega le 11/05/2023 lors de la validation des textes régissant les antennes et des résultats des groupes thématiques Le processus de mise en place des antennes de la CONAMUS est à accélérer pour que les premières entités voient le jour au cours de ce semestre en cours.

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Témoignage sur l’harmonisation des procedures et des outils des musa

  Je m’appelle Joseph BUTOYI, animateur de la mutuelle des caféiculteurs de la région Bugesera et Bweru à savoir Kirundo et Muyinga. L’harmonisation des approches/procédures et outils de gestion au sein des mutuelles de santé membres de la PAMUSAB présente plusieurs avantages Le premier avantage est qu’avant la mise en place de cette approche, les cotisations et le paquet de soins étaient différent même au sein des mutuelles de santé accompagnées par un seul acteur. Par exemple dans la mutuelle des caféiculteurs de la commune Kirundo la cotisation annuelle était de 17.000 FBU par an et par ménage au moment où elle était de 14.000Fbu dans la mutuelle des caféiculteurs de commune voisine de Bugabira. Les cotisations et le paquet de soins étaient aussi différents au sein des acteurs. Depuis la mise en œuvre de l’harmonisation, nous avons remarqué une stabilité des membres adhérents ; ce qui n’était pas le cas avant car certains membres bougeaient d’une mutuelle à une autre pour chercher des avantages qui y étaient offerts. Actuellement, les bénéficiaires ont un accès facile aux soins de santé en cas de déplacement d’un membre ou d’un bénéficiaire dans une zone non couverte par sa mutuelle d’origine et à travers toute l’étendue du pays à condition que la structure sanitaire dans laquelle vous vous faites soigner soit conventionnée avec une des mutuelles de santé membres de la PAMUSAB. Ici, je cite : les mutuelles membres de la Fédération de la Mutuelle Nationale de Santé (MUNASA) Twitwararikane, les mutuelles de la fédération des Mutuelles de santé Tuzokira Twese (MTT), les mutuelles de la Fédération des Mutuelles de Santé des Caféiculteurs du Burundi, (FEMUSCABU) Haranirubuzima, les mutuelles de la Fédération des Mutuelles de Santé Tugarukiramagara y’Imiryango, les mutuelles de la Fédération des Mutuelles de Santé Twitehamagara Yacu. Un autre avantage est relatif au personnel soignant des centres de santé et hôpitaux partenaires. Ces derniers accueillent les bénéficiaires des mutuelles venant de plus d’une mutuelle. Les outils de gestion harmonisés facilitent au personnel soignant dans l’identification des bénéficiaires et aux gérants des mutuelles de santé dans la gestion du risque maladie. Les mutuelles de santé mettent à disposition du personnel soignant ces outils harmonisés. En plus, le réseau crée pour le suivi de l’inter mutualité nous a rapproché avec les gérants des mutuelles de santé dans tout le pays.  

NGENDAKUMANA Gaspard membre de la Mutuelle TUZOKIRATWESE
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Témoignage d’un mutualiste sur l’inter mutualité

NGENDAKUMANA Gaspard est membre de la mutuelle Tuzokira Twese (MTT) de Bujumbura depuis 10 ans. Il habite dans le Quartier Mugarura, zone Buterere de la commune NTAHANGWA en Mairie de Bujumbura. Il témoigne sur les avantages de l’inter mutualité depuis qu’elle a été instaurée par les mutuelles de santé membre de la PAMUSAB. L’intérêt de l’inter mutualité que j’ai constaté est qu’actuellement nous pouvons nous faire soigner dans toutes les formations sanitaires conventionnées avec les autres mutuelles de santé accompagnées par les acteurs membres de la PAMUSAB et qui sont réparties dans tout le pays alors qu’avant, nous avions juste l’accès aux soins de santé dans les formations sanitaires conventionnées avec seulement la MTT de Bujumbura. Un jour, je suis tombé malade étant en visite à la famille dans la commune Makebuko, province Gitega.  J’ai contacté par appel téléphonique le gestionnaire de notre mutuelle de santé à Bujumbura qui m’a orienté vers l’hôpital de Kibuye se trouvant à Bukirasazi, lequel hôpital a une convention avec la mutuelle Twitwararikane de la MUNASA.  Arrivé à cet hôpital, j’ai présenté ma carte de la MTT sur laquelle se trouve le logo de la PAMUSAB et j’ai été bien accueilli et bien soigné. J’ai payé seulement trente pourcent (30%) du montant de la facture que je devrais payer. L’inter mutualité entre les mutuelles de santé a aussi renforcé nos mutuelles de santé et fait actuellement l’objet de la sensibilisation de la population à l’adhésion aux mutuelles de santé.

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RUTANA – Rencontre de concertation entre le prestataires des soins et les mutualistes

  En date du 17 décembre 2021,  l’Union des  mutuelles  communautaire de santé   du District Sanitaire de Rutana MUSCABU sigle,  accompagne par l’organisation local d’Appui  au Développement intégral sur les Collines  ADISCO en sigle a organisé une réunion d’échange  à l’intention du  personnel soignant dudit district   dans le cadre de  leur collaboration  de partenariat.  D’autres  personnalités avaient pris part à cette rencontre à savoir : La Chef de Cabinet du Gouverneur de Rutana, le Médecin  Directeur  de la Province sanitaire de Rutana, le représentant  communal des coopératives de Rutana, le Responsable provincial du Secrétariat Permanent de la Commission Nationale de Protection Social  dans cette province et les cadres du Secrétariat Exécutif de la Plateforme des Acteurs des Mutuelles de Santé  au Burundi PAMUSAB en sigle. La chef de Cabinet du Gouverneur de Rutana Madame Bénigne Nahimana qui a procédé à l’ouverture de ces travaux  a fait savoir que  sa province enregistre une progression satisfaisante dans  la mise en œuvre de la politique nationale de protection sociale. Dans cette province au moins 4 communes sur 5 disposent d’une mutuelle  Communautaire  de santé et deux acteurs accompagnateurs de ces mutuelles  communautaires de santé  œuvrent dans cette province.  Il s’agit de la Mutualité  nationale de Santé MUNASA et de la Mutuelle des caféicultures  du Burundi  MUSCABU. Celle qui reste aussi espère en avoir dans les prochains jours à venir. Quant   au  représentant provincial du  Ministère de la Santé  et de la lutte contre le Sida a affirmé qu’il est content  de la tenue de cette  réunion  que cela  montre la bonne collaboration et  de partenariat entre les formations sanitaires  et  les mutuelles communautaires  de santé. Ce dernier a interpellé  ses collègues  de santé et les responsables des  Mutuelles communautaires  de santé  de continuer dans la bonne voix   des échanges et d’entente pour la bonne santé de la population. Pour le  représentant des MUSCABU, il  a remercié la présence de tous les participants  et surtout de la bonne collaboration  de tous les partenaires  dans cette province. Cependant, il a souligné quelques  cas d’erreurs d’appréciation du personnel soignant qui surgissent souvent  lors de l’accueil  des bénéficiaires détenteurs des cartes  MUSA et le retard des procédures  administratifs et financiers pour le traitement  des factures. En conclusions,  à la fin des échanges les deux parties se sont  convenues sur  l’amélioration de la qualité des soins et services, les délais de traitement des factures et une  communication rapide en  cas  des doutes  afin que les bénéficiaires continuent à  être bien servis. Rapporteur Robert Gilbert SAYUMWE

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CSU: les défis en afrique

Les défis de la couverture sanitaire universelle en Afrique : un ouvrage de synthèse en français October 14, 2021 7.19pm SAST Author :Valery Ridde Directeur de recherche, Institut de recherche pour le développement (IRD)   L’accès aux soins de santé est au cœur de la volonté déclarée des États du monde de se diriger vers la couverture sanitaire universelle (CSU) en 2030. Depuis 2015, celle-ci est l’un des objectifs de développement durable (ODD). Dans un ouvrage collectif qui vient de paraître, nous avons souhaité rendre accessibles en français (et gratuitement) les plus récentes connaissances scientifiques sur l’état des lieux en la matière en Afrique pour soutenir les réflexions et les débats sur les différentes options pour y parvenir. Où en est-on ? « Vers une couverture sanitaire universelle en 2030 » vient de sortir aux Éditions Science et bien commun et est gratuitement disponible en téléchargement. Éditions Science et bien commun La couverture sanitaire est aujourd’hui loin d’être universelle. Elle est très variable d’un pays à l’autre mais aussi, au sein de chaque pays, d’un groupe de population à l’autre et d’un service de santé à l’autre. Par exemple, plusieurs chapitres du livre montrent comment le Burkina Faso a été en mesure d’améliorer de manière incroyable l’accès aux soins de santé pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes (pour leur accouchement) par l’intermédiaire d’une politique de suppression du paiement des soins financée par l’État. Cette politique s’est révélée non seulement efficace mais aussi efficiente, et son rapport coût-bénéfice est impressionnant. Mais malgré les progrès remarquables de certains pays en Afrique, il reste encore de nombreux défis et obstacles pour que soient atteints les deux objectifs principaux de la CSU, à savoir l’amélioration de l’accès aux soins de santé de qualité pour tous et la réduction du fardeau financier pour les familles dans un contexte où l’on demande encore aux patients de payer lorsqu’ils se rendent dans un centre de santé. Plusieurs chapitres du livre illustrent ces défis dans de nombreux pays de la région ouest-africaine car les obstacles sont encore nombreux. Des financements publics insuffisants Le premier obstacle, souvent peu abordé, est celui du manque de financement public accordé au secteur de la santé. De même que la France est loin d’atteindre ses engagements internationaux pour l’aide publique au développement, très rares sont les pays en Afrique à approcher de leur objectif de consacrer 15 % de leur budget au secteur de la santé. Par exemple, le Sénégal accorde autant (soit 5 %) de son budget annuel au ministère de la Santé qu’à celui de la Défense où à celui de l’Ordre et de la sécurité publique. Selon l’OMS, un seul pays, le Rwanda, a atteint cet objectif aujourd’hui. De fait, ils restent tous très dépendants de l’aide internationale pour financer leur système de santé. Par exemple, au Rwanda, 49 % des dépenses de santé sont payées par l’aide internationale contre 15 % au Burkina Faso ou 27 % en Guinée. Du fait de l’insuffisance des dépenses publiques en matière de santé des États, les citoyens doivent payer des sommes considérables quand ils doivent se soigner. Ainsi, au Burkina Faso, 40 % des dépenses totales de santé sont supportées par les habitants, qui payent lorsqu’elles se rendent au centre de santé. Or, ce mode de financement est injuste puisque l’on demande aux malades de payer sans tenir compte de leur capacité financière. C’est tout l’intérêt des politiques de suppression de ces paiements au point de service que nous évoquons dans notre ouvrage et qui datent des années 2000. Mais, évidemment, pour que cela puisse fonctionner, il faut que le retrait de ces paiements par les populations soit compensé par un financement public dont le mode de collecte tient compte des enjeux d’équité, c’est-à-dire que les gens devraient payer en fonction de ses capacités. Rares sont les pays qui se sont déjà engagés dans ce mode de financement équitable et solidaire à une échelle nationale. C’est certainement le principal défi des prochaines décennies pour les pays africains car l’argent, contrairement aux idées reçues, ne manque pas toujours. Il suffit de penser à l’évasion fiscale, qui se chiffre en milliards, et aux industries minières internationales présentes en Afrique. Des choix à la fois techniques et idéologiques Le corollaire à cette dépendance à l’aide internationale est l’influence que les experts étrangers peuvent exercer sur le choix des instruments de politique de santé. En effet, pour atteindre la CSU, il existe de multiples choix possibles et les débats sont très nombreux et très anciens. Par exemple, faut-il prélever une partie du salaire ou taxer les populations pour financer un système de santé ? Faut-il demander un paiement au point de service ou le supprimer ? Faut-il payer une prime de performance au personnel de santé ? Couverture-Santé Universelle (CSU) : Un exemple au Ghana/OMS, 22 mars 2019. Ces choix sont techniques mais ils sont aussi souvent enchâssés dans des idéologies et des perspectives propres aux personnes et aux organisations d’aide internationale qui imposent encore très souvent leurs idées, comme c’est le cas de la Banque mondiale et de certains cabinets de consultants. L’ouvrage collectif met en évidence les débats en cours autour de ces différents instruments, mais aussi la permanence et l’échec des outils issus de l’approche du New Public Management (par exemple le financement basé sur les résultats, le paiement direct des soins, etc.) comme c’est le cas en France pour son système de santé. La piste des assurances communautaires professionnelles à grande échelle Il existe cependant des initiatives prometteuses dans la région ouest-africaine dont il faut parler et sur lesquelles il convient de continuer de produire des connaissances scientifiques pour en vérifier la pertinence. Avec plusieurs collègues, nous étudions une innovation relativement récente en Afrique de l’Ouest francophone, celle des assurances communautaires à grande échelle avec un soutien de professionnels pour la gestion. En effet, après plus de 20 ans d’expériences, les recherches ont montré que les mutuelles communautaires organisées au niveau des villages et des communes avec une gestion bénévole n’étaient pas une solution, comme nous l’évoquons dans l’ouvrage. Elles couvrent trop de peu personnes et leur stabilité financière est très précaire. Ainsi, depuis quelques années, des pays comme le Mali et le Sénégal se sont engagés (alors que cela avait

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PAMUSAB – Assemblée generale de la pamusab 2021

PAMUSAB>> ASSEMBLEE GENERALE DE LA PAMUSAB La Plateforme des acteurs des mutuelles communautaires de santé au Burundi  a tenue une  Assemblée Générale ordinaire dans la capitale politique de Gitega, Helena HOTEL,  le 21/05/2021.  L’objectif de cette réunion  était pour se  rendre compte des réalisations de la plateforme de l’année écoulée, la validation des activités et du budget de l’année en cours.  Les organisations mutualistes membres de la PAMUSAB comptent 141 mutuelles/sections réparties dans toutes les provinces du pays  présentes dans 89 communes sur 119 et conventionnées avec plus de 500 formations sanitaires. Malgré les défis  et surtout   la venue de la pandémie du COVID19 que  les mutuelles de santé ont rencontré, au cours de l’année mutualiste 2020, elles ont pu mobiliser 20.312 ménages assurés et  plus 131 000 bénéficiaires au total (adhérents et personnes à charges.) soit une augmentation de 17% des ménages adhérents par rapport à l’année mutualiste 2019. Les principaux points à l’ordre du jour figurent: Présentation du rapport annuel 2020; L’augmentation des frais de cotisation des mutuelles; La création de la  confédération nationale des Mutuelles de Santé au Burundi. Le rapport annuel des activités pour l’année 2020 a  été présenté par le Secrétaire Exécutif de la PAMUSAB madame Espérance KANEZA. Dans le cadre de produire un modèle de classification et d’instaurer une assurance maladie obligatoire (AMO), la PAMUSAB en collaboration avec le Ministère en charge de la protection sociale ont mené ensemble  un projet pilote de classification de la population dans la commune de Gashoho. Ledit projet a commencé avec fin octobre 2019 en effectuant des enquêtes ménages auprès de plus de 19000 ménages de la commune Gashoho, la validation communautaire des listes des ménages et le rapport provisoire ont été  validés par le comité de pilotage. De tous ceux qui précédés la communication a joué un grand rôle dans  la réalisation  et la réussite des activités surtout  pour la lutte et la prévention contre le COVID-19, la diffusion du message de sensibilisation pour l’adhésion aux MUSA et la place des Mutuelles de santé dans l’extension de la Couverture Santé Universelle au Burundi notamment : l’animation des émissions sur la radio partenaire « Radio Maria Burundi ». Production des affiches en images pour sensibiliser la population pour l’adoption des comportements et des mesures de préventions contre le COVID-19 et   diffusion des émissions audio, baptisées « Testez vos connaissances sur les mutuelles communautaires de santé membres de la PAMUSAB) sur les ondes des radios partenaires membres du club des médias pour la    promotion de la protection sociale et de la mutualité. Le secrétaire Exécutif de la PAMUSAB  a aussi  précisé que  certaines  activités  n’ont pas été réalisées du fait de la pandémie du  Covid- 19. Au terme des échanges les participants ont émis des recommandations Les échanges  ont été surtout motivés par deux choses: -L’augmentation  des prix des actes médicaux et des  produits pharmaceutiques Après avoir fait le contour sur les tenants et les aboutissements sur cette question  mais aussi en se référant sur une étude intérieures mené par la PAMUSAB qui proposé l’augmentation des cotisations de 22500 FBU à 38 000FBU et tout en considérant la paupérisation des communautés du secteur rural et informel cibles des mutuelles, les participants ont fixé la cotisation à 30000 FBU pour une famille de 6 personnes, 20000FBU pour une personne et 35 000 FBU pour une famille de plus de 6 personnes. -Déplafonner le ticket modérateur des hospitalisations dans les CDS qui était de 56000 FBU car ils ont trouvé que la consommation  à ce  niveau reste minime. Par contre le ticket modérateur contributif de la mutuelle en cas  d’hospitalisation   à l’hôpital a été revue   à la hausse 200 000 FBU. En conclusion, malgré la déclaration de la  pandémie du COVID19 qui a  marqué l’année 2020, l’augmentation des prix des médicaments  et actes médicaux  et les faibles capacités contributives des populations (surtout rurales) n’ont  pas  empêché la PAMUSAB  d’enregistre des résultats appréciable dans son ensemble. Les résultats  obtenus et  réalisés l’ ont été  grâce aux  compagnes de sensibilisation réalisées par les acteurs promoteurs des mutuelles communautaires de santé en général, ainsi que les appuis de la PAMUSAB et du SEP/CNPS  à l’endroit des  administratifs locaux et les associations d’économies  sociales et solidaires et sans oublié  des cadres  de concertation  avec les prestataires de soins. Comme en témoigne, le taux moyen  de fidélisation   est  de  65% pour l’ensemble des mutuelles de santé en 2020  ce qui confirme la confiance et la satisfaction des mutualistes pour les prestations qui  leurs sont  accordées. Rapporteur Robert Gilbert SAYUMWE

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Protection sociale Burundi – Lancement officiel de la semaine dédiée à la protection sociale et à la mutualité.

Sous le Patronage du Ministère de la de la Solidarité Nationale,  des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaines et du Genre, à travers le Secrétariat Exécutif Permanent de  de la Commission Nationale de Protection Sociale  et en collaboration  avec la Plateforme des Acteurs de Mutuelles Communautaires de Santé au Burundi (PAMUSAB), a procède, le 15 septembre 2021 au lancement officiel de la semaine dédiée à la protection sociale et à la mutualité. Dans son discours d’ouverture la ministre  de tutelle, Honorable Imelde Sabushimike, le gouvernement ne ménagera aucun effort dans la marché vers couverture Sanitaire Universelle. La ministre en charge des affaires sociales précise que  le gouvernement  du Burundi a pris à cœur la protection sociale et la mutualité, comme piliers du développement durable. La Ministre en charge des affaires sociales explique que la protection sociales et la mutualité permettent  à la population du secteur rural et informel affiliée aux Mutuelles communautaires de santé  d’accéder facilement aux soins de santé. Cela confère à la population  bénéficiaire une bonne santé pour s’atteler aux travaux de développement. Ces œuvres rentrent dans le cadre de la mise en application de la politique nationale de protection sociale et du Plan National de Développement (PNSD) du Burundi 2018-207. «  C’est à travers cette politique de protection sociales que le Gouvernement du Burundi assure la gratuité des soins de santé pour les enfants de moins de 5 ans ; les femmes enceintes, allaitantes et leur accouchement  sans oublier la gratuité de l’éducation pour les enfants  du cycle du fondamental affirme la Ministre. Elle a aussi précisé que les mutuelles Communautaires de Santé  sont d’une importance capitale  d’où  de ministère de tutelle ne ménagère aucun effort pour prendre des mesures  favorisant leur augmentation  en vue  facilité les affiliées à l’accès aux soins de santé de qualité. Quant  au Président de la Plateforme des Acteurs de Mutuelles Communautaires de Santé au Burundi PAMUSAB en sigle, Dr Edouard Nkurunziza a indiqué que l’objectif de l’atelier  est d’échanger entre tous les intervenants dans le secteur de protection sociale  et de la mutualité sur le pas déjà franchi pour déterminer les perspectives d’avenir en vue d’améliorer ledit secteur. Le président de la PAMUSAB se félicite du pas remarquable  déjà  atteint dans la protection sociale à travers la  promotion des mutuelles Communautaires  de santé même si le chemin à parcourir  pour atteindre la satisfaction  est  encore long.  Docteur Nkurunziza  souligne qu’au moins 141 mutuelles de santé sont répandues  sur tout le territoire national dont certains ont plus de 10 ans d’existence. Il se réjouit que plus de 138 000 affiliées se fassent soigner dans plus de 500 formations sanitaires. Pour être plus efficaces et efficients, le Président de la PAMUSAB affirme que ces mutuelles  sont en train de s’organiser en union de District et en confédération nationale. Dans ses conclusions, Il a fait savoir qu’il est satisfait des mesures que le  Gouvernement  ne  cesse de prendre pour  améliorer  la protection Sociale   de la population. Bref, au cours de cette semaine dédiée à la protection et à la mutualité, Dr Edouard Nkurunziza  fait remarquer que le SEP/CNPS et la PAMUSAB vont sensibiliser ensemble certaines communes qui enregistrent  un faible taux d’adhésion aux mutuelles communautaires de santé  dans  les provinces de Cibitoke, Bubanza, Muramvya, Kayanza et Bujumbura. Dans les échanges les participants ont émis  certaines recommandations entre autres : la protection sociale et   la mutualité devraient être intégrés  dans les critères   d’évaluation des performances des communes; Proposer une architecture consensuelle de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) pour la CSU; Renforcer les capacités des responsables administratifs, les élus du peuple ainsi que les leaders communautaires pour la conscientisation à la protection sociale et à la prévention du risque maladie à travers les mutuelles de santé; Proposer des stratégies pour (identifier les pistes) les financements innovants des programmes de protection sociale afin d’arriver à une CSU ; Plaider pour l’intégration des adhésions aux MUSA dans l’évaluation des performances des communes ; Mener des réflexions avec tous les acteurs en protection sociale en santé en vue de déterminer le paquet de base dans le cadre de l’Assurance Maladie Universelle et actualiser les scénarii proposés dans l’étude pilote de Gashoho en tenant compte des nouveaux tarifs des services sanitaires. Dans ces mots de clôturer de la journée, le Secrétaire Exécutif Permanent de la Commission Nationale de Protection social a invité tous les participants à faire sien la Protection sociale et à contribuer dans la sensibilisation à l’adhésion aux mutuelles de santé. Rapporteur Robert Gilbert SAYUMWE

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AIM – Déclaration sur l’accès aux vaccins et aux médicaments

Déclaration de l’AIM : L’accès mondial aux vaccins et aux médicaments est nécessaire pour tous et à un prix équitable. L’Association Internationale de la Mutualité (AIM), qui rassemble des organisations d’assurance à but non lucratif du monde entier, des mutuelles et des caisses d’assurance santé publiques, va lancer son calculateur pour des prix équitables des médicaments en Europe. A cette occasion, l’AIM attire également l’attention sur le besoin de solidarité en matière d’accès aux vaccins pour aider à surmonter cette pandémie. L’Assemblée Générale de l’AIM, en sa séance du 10 juin 2021, déclare : 1. L’AIM salue les efforts de la Commission européenne et de l’OMS pour améliorer l’accès aux vaccins COVID19 dans le monde entier ; 2. Le prix des médicaments et des vaccins doit être un facteur d’égalité d’accès aux soins de santé ; 3. L’accès mondial aux vaccins est nécessaire pour tous, et à un prix équitable ; 4. Personne n’est en sécurité tant que tout le monde ne l’est pas ; 5. Un changement de paradigme est nécessaire dans les négociations de prix, pour aboutir à des prix plus justes des médicaments ; 6. Des prix équitables sont une condition préalable à la mise en place de systèmes de soins de santé solidaires dans le monde entier ; Lire toute la déclaration ici:AIM FR-FairPricing_DeclarationAIM_final-2 Source AIM Lu  et traite par Robert Gilbert SAYUMWE

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PASS – campagne de mobilisation et de sensibilisation à l’égalité de genre

Afin de lutter contre les inégalités mais aussi favoriser une meilleure représentativité des femmes dans les sphères décisionnelles, le Réseau International des Femmes Solidaires (RIFES) – créé par le Programme d’Appui aux Stratégies Mutualistes (PASS), partenaires du RES – a lancé une campagne de mobilisation et de sensibilisation à l’égalité de genre. Elle s’articule autour d’une série de capsules vidéo développées à destination des femmes mutualistes et de l’économie sociale et solidaire d’Afrique de l’Ouest. Divia Kibangou (chargée de communication au PASS) est revenue plus en détails sur le processus de création et les objectifs poursuivis par ces capsules, lors du webinaire des « Initiatives solidaires du Réseau Education et Solidarité » organisé le 13 juillet 2021. Dans toutes les sociétés le constat est le même, les femmes sont toujours confrontées à ce qu’on appelle communément le « plafond de verre ». Si on peut constater certaines avancées ces dernières décennies, partout dans le monde des écarts considérables subsistent encore entre les femmes et les hommes, notamment en matière de revenus. A l’échelle mondiale, les femmes ne jouissent en moyenne que de 75% des droits accordés aux hommes, comme le fait de pouvoir détenir une propriété ou encore ouvrir un compte en banque selon le rapport « Women business and the law 2020 » de la Banque Mondiale. Et en ce qui concerne l’emploi, le taux d’activité moyen des femmes est inférieur de 20% à celui des hommes selon les données du Fonds Monétaire International. Ce déséquilibre, en plus de représenter un coût financier pour la société – en engendrant une moindre productivité et un déficit de croissance économique – prive également les femmes d’autonomie économique et les empêche d’accéder à des postes à hautes responsabilités. Les organisations de l’ESS et du monde mutualiste ne font pas exception à cet état de fait, notamment dans les pays d’Afrique de l’Ouest. C’est pourquoi, le PASS a créé le RIFES en tant que plateforme interactive permettant aux femmes de ces organisations de communiquer et collaborer afin d’agir pour une meilleure inclusion et reconnaissance des travailleur.euse.s dans leurs structures. La « Journée de la femme mutualiste » est chaque année, l’événement durant lequel ces femmes (dirigeantes, élues et salariées) se réunissent pour renforcer leurs liens et créer des synergies. Mais les restrictions liées à la Covid-19 ayant limité les déplacements internationaux, le PASS a initié la création de capsules ayant vocation à sensibiliser les membres du RIFES aux questions d’égalité de genre aussi bien dans leurs milieux sociaux que professionnels. Elles ont également pour objectif d’apporter des informations sur les systèmes de couverture santé solidaires mis en place autour du réseau. Divia Kibangou indique qu’une douzaine de capsules seront mises à en ligne et rendues accessibles via le site internet du RIFES et les réseaux sociaux. Et ce, jusqu’à l’organisation de la prochaine « journée de la femme mutualiste » prévue en 2022. Retrouvez les 2 premières vidéos publiées sur les sites internet et pages Facebook du PASS et du RIFES.   Rapporteur Louise Magnard, 22 juillet20201

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