Catégorie : Actualités

  • Témoignage – Programme de protection sociale en santé pour les personnes vulnérables

    Les familles vulnérables des collines CAMUGANI et GISAGARA de la commune NGOZI témoignent sur les bienfaits du programme de protection sociale en santé à travers les mutuelles de santé communautaire pour les ménages vulnérables et de l’impact de sa suspension.

    Notre recueil s’est dirigé dans le Nord du Burundi plus précisément dans la province de Ngozi en commune de Ngozi où nous avons visité les ménages des veuves vulnérables ayant bénéficiés des bienfaits du programme de protection sociale santé. Ce programme de protection sociale avait été lancé en 2017 et avait pour objectif l’insertion et la réintégration de ces ménages vulnérables dans les Mutuelles de santé communautaire en vue de bénéficier de l’assurance santé à moindre coût.  C’est-à-dire qu’une fois que ces ménages vulnérables ont intégrés une mutuelle de santé, ils recevaient les mêmes avantages comme tout autre membre de la mutuelle en qualité des soins. D’après les propos des bénéficiaires vulnérables que nous avons rencontré dans la province de Ngozi, ce programme s’est arrêté de manière brusque et  ces derniers n’ont pas été informé sur sa suspension ni sur les mesures alternatives pour se faire soigner facilement.

     

     

     

     

     

     

     

    Cadres techniques de la PAMUSAB en compagnie d’une animatrice communautaire en visite chez certains vulnérables.

    Selon, les témoignages des vulnérables rencontrés respectivement sur les collines Gisangara  et  Camugani de la commune de Ngozi,   ils convergent  sur l’importance et les bienfaits  que ce programme a eu dans leur  facilitation  à l’accès aux soins de santé et dans l’amélioration de la cohésion sociale.

    Madame Congera  Liberate vulnérable de la colline Camugani  au milieu de gauche à droite.

    Pour la vieille veuve sexagénaire, Congera Libérate qui a eu un  bras cassé après l’arrêt du programme a eu beaucoup de mal à se faire soigner. Et pire encore,  sa maisonnette a été détruite par les intempéries, elle ne voit pas à quel saint se vouer. Pour cette veuve, elle ne peut pas oser s’approche des services sanitaires parce ce qu’elle n’a pas de moyen et que même toute sa famille est très   pauvre  pour l’aider à se faire soigner. Mais avant la suspension de ce programme, elle affirme qu’elle fréquentait  les Centres de Santé de Kinyami plus proche sans crainte d’être refoulé à premier vue. Elle  souhaite  que ce programme très salutaire pour les personnes vulnérables de sa catégorie soit relancé.

    Nous avons également visité les ménages vulnérables sur la colline voisine de Camugani.

     

     

    Madame Dancile Nyandwi  vulnérable de la colline Camugani 2ème  en voile Rouge  à droite

    Pour madame Dancile NYANDWI âge de 51 ans, elle aussi est tombée dans la vulnérabilité à cause d’une longue maladie qu’a endurée son mari qui n’avait pas d’assurance santé à ce moment.  Dans son combat avec cette maladie elle a presque tout vendu jusqu’à sa maison, son dernier richesse en cherchant à le sauver, malheureusement la maladie a fini par l’emporte s en la laissant dans une pauvreté sans nom.   Aujourd’hui, cette veuve de 3 enfants  affirme qu’elle avait trouvé  un soulagement à son insertion au programme de protection sociale en santé pour les personnes vulnérables par le Ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires Sociales et du Genre, exécuté par le SEP /CNPS  en collaboration avec  la PAMUSAB et autres partenaires. Cette dernière, devant sa maison acquise grâce à l’aide de la Croix Rouge, confirme que ce projet a été très bénéfique pour sa famille et son arrêt spontané  l’a laissé dans un grand désarroi  et que son futur devient hypothétique car elle ne vit qu’en travaillant pour les autres. Ses enfants sont encore mineurs pour lui apporter de l’aide bien qu’elle soit toujours capable de travailler. Le peu d’argent qu’elle peut avoir ne lui sert que pour nourrir dérisoirement sa famille. Autrement dit, elle ne peut pas économiser pour s’acheter une carte d’assurance santé bien qu’elle affirme connaître aujourd’hui les bienfaits de la prévoyance santé. Quand on lui a demandé ce qu’elle compte faire en cas de maladie, elle a répondu qu’elle restera à la maison en attendant  la gratitude du ciel ou des voisins car je n’ai pas de choix.

    En conclusion, dans ces deux témoignages, les ménages vulnérables bénéficiaires du programme de protection sociale en santé à travers les mutuelles de santé communautaire ont apprécié les bienfaits de ce programme qui les a facilités à accéder aux soins de santé et à l’amélioration de la cohésion sociale. L’arrêt spontané de ce programme a été un choc pour les bénéficiaires qui étaient déjà habitué à l’accès aux soins de santé. Les bénéficiaires souhaitent que le projet soit relancé ou de trouver d’autres alternatives pour les aider à se faire soigner.

    Rapporteur

    Robert Gilbert SAYUMWE

  • Protection sociale – Revue semestrielle du secteur

    En date du 12 juin, le Ministère des Droits de la Personne Humaine; des Affaires Sociales et du genre   et en collaboration avec   le Secrétariat Exécutif Permanent de la Comission Nationale de Protection sociale (SEP/CNPS)  ont organisé à Bujumbura, Tiger’s apartment hotel,  une réunion de  la revue semestrielle du secteur de la protection sociale. Son objectif est de  contribuer au suivi et à l’amélioration de la mise en œuvre de la Politique Nationale de Protection Sociale (PNPS).  Tous les participants étaient des  partenaires dont l’ensemble de leurs activités  concourt vers la réalisation des objectifs de développement durable liés à la protection sociale.

    Plusieurs invités de marques avaient répondu à cette invitation. Il s’agit entre autre  du Directeur adjoint  Pays du PAM et Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de la Protection sociale au Burundi ; des hauts cadre de la Première-Vice- Présidence  de la République du Burundi,  le Conseiller chargé des questions de protection sociale à la Présidence de la République du Burundi, un délégué de l’UNICEF, les coordonnateurs des organisations œuvrant  dans le secteur de protection sociale, les points focaux des Ministères sectoriels,.. etc.

    Dans son discours d’ouverture  l’Assistant du Ministre en charge de la Protection sociale  a rappelé les progrès de la politique de protection sociale  depuis 2011 tels que: l’adoption de la PNPS et la mise en place d’un organe de coordination. Elle a aussi précisé que la mise œuvre   stratégique de ladite politique a été élaborée d’une manière participative et consensuelle entre le gouvernement et les partenaires les plus actives dans ce domaine. Il s’agit de la Banque mondiale et de l’UNICEF pour une grande partie de soutien. Les activités prioritaires  de cette stratégie telles qu’elles sont orientées, sont  appuyées par une synergie de plusieurs partenaires dont l’ensemble concourt vers la réalisation des objectifs de développement durable liés à la protection sociale.

    Cependant, il a été relevé que cette stratégie de Protection Sociale  a connu dès le  départ un manque d’outils de supervision et de suivi-évaluation des programmes de Protection Sociale existants ainsi que les Systèmes de suivi-évaluation harmonisés, ce qui pouvait rendre difficile le suivi de la mise en œuvre. Dans le cadre de répondre à ce défis, le Ministère en charge de la protection sociale, via le SEP/CNPS  et en  collaborant avec ses partenaires, a prévu   un cadre commun de suivi-évaluation pour ce secteur qui est indispensable  pour la CNPS dans l’accomplissement de son mandat de surveillance et de coordination. C’est pour cette raison que les projets  et les programmes existants seraient invités à collecter les données de façon systématique et régulière dans le but d’alimenter cet outil important en vue d’apprécier les résultats ainsi que de réviser, le cas échéant, le plan de travail pour lui donner de nouvelles orientations jugées nécessaires confirme-t-elle.

    Elle a terminé en précisant que cette revue conjointe s’inscrit dans le cadre  de concertation des partenaires du secteur de protection sociale, et du partenariat international et de la Déclaration de Paris dont les principes sont : l’appropriation, l’alignement, l’harmonisation, la gestion axée sur les résultats et la responsabilité mutuelle.  C’est pour cette raison que l’organisation de la revue implique d’une manière participative l’ensemble des acteurs, les ministères clés concernés, les organisations internationales humanitaires, les organisations non gouvernementales, les associations locales, la société civile et les syndicats.

    Après cette allocution de l’Assistant du Ministre, c’est le Directeur Technique du SEP/CNPS qui a présenté les données actuelles dans le secteur de la protection sociale.

    Les grands chantiers énoncés  au cours cette Revue : la  relance du processus de la Couverture Sanitaire Universelle au Burundi, la réalisation d’un registre social commun et   le projet pilote de catégorisation de la population dans une commune qui est en cours de réalisation.

    Les participants ont eu aussi l’occasion d’échanger  là- dessus  et proposés des recommandations y relative en vue de leurs améliorations.  A propos des données sur  la Carte d’Assistance CAM dont les  statistiques  ont attiré beaucoup d’attention à plus d’une personne le délégué de la Présidence de la République Dr Nyabenda Aloys  a suggéré que le Ministère en Chargé de la Protection Sociale prenne en main la demande de l’offre et le Ministère de la santé assure l’offre des soins pour avoir la fiabilité de son utilisation et de ses ayants droits.   Toujours au chapitre de ces échanges le PAM a  promis de contribuer dans la réalisation du registre social commun une fois que la demande serrait introduite.

    Cependant, il a été constaté qu’il ya encore un problème dans la collecte des données et qu’il faut encore beaucoup d’effort à faire pour avoir des résultats fiable. Il a été constaté lors de cette présentation que la plupart des cas les données sont livrées en parties ou parfois  avec des écarts importants ou extrapolées.

    Pour pallier à ce problème, les participants ont recommandé  au SEP/CNPS  d’échanger  les données  avec leurs producteurs  avant sa publication.

    Dans  son mot de clôture l’Assistant du Ministre en charge de la protection sociale a remercié la participation de tout le monde et  a rappelé à une franche collaboration des partenaires  pour avoir des données statistiquement fiables pour plus d’utilité.

    Rapporteur

    SAYUMWE Robert Gilbert

     

  • amusab – Restitution des résultats d’enquête

    Ce vendredi 28 juin 2019, la Plateforme des Acteurs des Mutuelles de Santé Communautaire au Burundi PAMUSAB, en sigle   a organisé  une réunion de présentation publique du rapport  d’Enquête   » évaluation de la qualité effective des soins et des services de santé dans les formations sanitaires conventionnées avec les mutuelles de santé communautaire membres de la PAMUSAB  » réalisait  dans toutes les provinces sanitaires du Burundi en décembre 2018 ;  dans la salle des conférences la DETENTE  avenue du Large à Bujumbura.

    L’objectif de la réunion était de partager les résultats de ladite enquête avec les partenaires du secteur de la  protection en général et les prestataires des soins en particuliers.

    Rapporteur

    Robert Gilbert SAYUMWE

  • MEMISA – évaluation de partenariat musa et fosa conventionnées

    En date du 26 février 2019,  s’est tenue à Muramvya une réunion  d’évaluation du partenariat entre les Mutuelles  communautaire de santé ( MUSA) et les formations sanitaires  de  Muramvya conventionnées  par ces MUSA avec l’appui de MEMISA.   Plusieurs  participants avaient répondu à cette invitation: le Coordinateur de l’ONG MEMISA au Burundi,  les  mutualistes, les responsables des formations sanitaires conventionnées, les gestionnaires des Centres de Santé (CDS), les cadres des deux districts sanitaires de Muramvya et  de Kiganda (BDS), sans oublie les cadres du Bureau provinciale de santé de Muramvya (BPS) et les directeurs,les gestionnaires des deux hôpitaux de Muramvya et  de Kiganda.

    Participants à la réunion d’évaluation

    L’objectif de la réunion était  d’évaluer  ensemble  leur  collaboration de partenariat durant  l’année  2018.

    Il  faut signaler  que ces mutuelles  de santé  communautaire sont accompagnés par MEMISA dans cette province et dans la province de Muyinga.  A côté de  l’accompagnement de ces mutuelles, MEMISA  collabore avec les formations sanitaires dans l’achat des  cartes d’assistance médicales  ( CAM ) pour les  indigents des 5 communes de la province de Muramvya. Mais également MEMISA  paie le ticket modérateur  pour les soins   reçus par ces indigents  dans les différentes formations sanitaires.

    Les  travaux de cette réunion ont été ouvert par le médecin provincial de Muramvya  le  Dr Anaclet NAHAYO.

    Dans les échanges, les deux parties  ont  exposées  les différents défis  qui handicapent leur collaboration de partenariat. Les problèmes  sont signalés    au niveau de l’accueil des mutualistes  au FOSA et au  manque de restitution du personnel ayant bénéficié des formations liées à l’utilisation des outils des MUSA.

    Du côté des MUSA, ils ont exposé les problèmes liés au mauvais accueil et au  manque de médicament dans les formations sanitaires conventionnées.. etc.

    Pour le personnel soignant, ils se sont exprimés sur le problème lié à la prise en charge, dû  au manque de restitution pour ceux qui ont été former dans le remplissage des outils des MUSA c’est -à-dire les fiches de soins, les factures…etc.

    Les deux parties se sont convenus qu’ils vont améliorer ces points  de non satisfactions  afin de renforcer leur collaboration dans la promotion des mutuelles de santé communautaires de cette province.

    Rapporteur

    KANGORE Nadège

    Chargée de communication Memisa

  • Santé – Une population en bonne santé est le moteur d’une économie solide

    KRISTALINA GEORGIEVA/|28 JUIN 2019

    Directrice générale de la Banque mondiale

    Dieynaba Nioula Kane

    Les systèmes de santé nationaux fondés sur les principes de la couverture sanitaire universelle (CSU) garantissent que toute personne peut avoir accès aux services de santé essentiels de qualité dont elle a besoin, sans subir de difficultés financières. Ils permettent aux enfants d’être en bonne santé pour réussir à l’école, et aux adultes d’être productifs dans leur travail. Ils évitent aussi aux familles des dépenses catastrophiques.

    Des mamans attendent leur consultation postnatale avec une sage-femme dans le centre de soins de Kuntair, en Gambie.  Dieynaba Nioula Kane se souvient très bien du jour où, pour la première fois de sa vie, elle a dû demander de l’argent à ses amis et à ses parents. Cette mère de famille sénégalaise était totalement désemparée après la naissance de son cinquième enfant, un petit garçon dont les jours étaient en danger et qui avait besoin de recevoir un traitement spécialisé à Dakar. Dieynaba a été contrainte de quitter son emploi d’enseignante de français et s’est installée en hâte dans la capitale, où elle a pu accéder aux services médicaux indispensables.

    Mais les dépenses se sont vite accumulées : factures d’hôpital, trachéotomie, médicaments, pansements, honoraires des infirmières et des médecins, sans compter la nourriture et les frais de transport pour aller à l’hôpital. Comme elle avait pris un congé sans solde de quatre ans pour soigner son fils, sa situation économique s’est rapidement détériorée, et il a fallu des années à la famille pour s’en relever.

    Les systèmes de santé nationaux fondés sur les principes de la couverture sanitaire universelle (CSU) garantissent que toute personne peut avoir accès aux services de santé essentiels de qualité dont elle a besoin, sans subir de difficultés financières. Ils permettent aux enfants d’être en bonne santé pour réussir à l’école, et aux adultes d’être productifs dans leur travail. Ils évitent aussi aux familles des dépenses catastrophiques.   Alors que le secteur de la santé représente 11 % du PIB mondial, il est essentiel d’assurer un financement efficace et équitable de la couverture sanitaire universelle pour assurer une croissance inclusive.  Le Japon, qui préside actuellement le G20, considère que l’adoption par le pays d’un système fondé sur la généralisation de la couverture santé, en 1961, a contribué à des décennies de progrès social et économique.

    A  l’occasion du sommet du G20 à Osaka (a), la Banque mondiale rendra public un nouveau rapport qui révèle que les habitants des pays en développement, à l’image de Dieynaba, dépensent 500 milliards de dollars par an de leur poche pour avoir accès aux services de santé. Ce fardeau pèse encore plus lourdement sur les pauvres, dont une très grande partie des maigres ressources est engloutie par les frais médicaux, car ils ne sont pas couverts par un système de santé universel tel que le NHS britannique.

    Pour ceux qui vivent sans cette protection, l’impact est catastrophique : chaque année, 100 millions de personnes comme Dieynaba sombrent dans l’extrême pauvreté en raison de leurs dépenses de santé.

    Les grands progrès en matière de santé accomplis durant ces dernières décennies et les gains sociaux et économiques qui en ont découlé sont menacés. La croissance économique est freinée par une moindre productivité de la main-d’œuvre. En outre, nous sommes tous plus exposés aux flambées épidémiques qui peuvent se propager rapidement dans un monde interconnecté.

    Tout cela s’explique en partie par le fait que les pays en développement ne dépensent pas assez pour la santé. En 2030, le déficit de financements pour fournir des services de santé abordables et de qualité atteindra 176 milliards de dollars par an dans les 54 pays les plus pauvres du monde.   Malheureusement, le problème ne réside pas seulement dans le manque d’argent. Dans les pays en développement, entre 20 et 40 % des dépenses de santé sont gaspillées ou inefficaces. En outre, les pays à faible revenu commencent eux aussi à devoir faire face aux difficultés liées à une population vieillissante et à l’augmentation des maladies chroniques non transmissibles.

    Ensemble, ces facteurs risquent de provoquer une spirale à la hausse des coûts de la santé, alourdissant encore le fardeau qui pèse sur les pauvres, et de précipiter la survenue de désastreux revers sanitaires et économiques dans les décennies à venir. Il est donc de l’intérêt du monde entier de se prémunir contre ces menaces économiques, et nous devons remercier le gouvernement du Japon d’avoir inscrit cette question à l’ordre du jour du G20.

    Alors que le secteur de la santé représente 11 % du PIB mondial, il est essentiel d’assurer un financement efficace et équitable de la couverture sanitaire universelle pour assurer une croissance inclusive.

    Kristalina Georgieva

    Directrice générale de la Banque mondiale

    Le début de la solution réside dans les décisions budgétaires prises par les pays eux-mêmes. Les ministres des finances doivent comprendre que les investissements dans leurs concitoyens sont essentiels pour assurer la croissance et la prospérité d’une économie qui valorisera de plus en plus les travailleurs possédant des compétences cognitives de haut niveau. En d’autres termes, une main-d’œuvre en meilleure santé sera une main-d’œuvre plus compétitive.

    Dans le cadre de son Projet pour le capital humain, la Banque mondiale travaille avec les pays pour renforcer ces investissements, notamment dans le secteur de la santé qui ne représente actuellement que 3 % de certains budgets nationaux.

    Pour optimiser la façon dont les recettes publiques sont dépensées, il existe des stratégies qui ont fait leurs preuves et qui permettent d’« en avoir plus pour son argent ». Par exemple, l’amélioration des soins primaires et des services de santé communautaires bénéficiera plus particulièrement aux personnes vulnérables dans des régions reculées. De même, la taxation du tabac, de l’alcool et des boissons sucrées permet d’augmenter les recettes tout en améliorant l’état de santé général de la population.

    Mais l’aide internationale est aussi un terme important de l’équation. L’engagement exemplaire du Royaume-Uni en faveur de l’aide au développement et l’action entreprise dans le cadre d’initiatives innovantes et concertées ont été à l’origine de nombreux progrès récents, comme la généralisation de la vaccination, le traitement du VIH/sida et l’amélioration de la santé et de la nutrition maternelle et infantile. Enfin, investir dans des systèmes de santé efficaces au niveau des pays a des retombées positives pour les bailleurs de fonds, notamment en limitant la propagation des maladies infectieuses.

    Toutefois, même dans le meilleur des cas, la hausse des investissements dans la santé des pays et des donateurs ne couvrirait que la moitié du déficit de financement en 2030 dans les pays en développement. Il faut innover pour faire en sorte que les frais de santé ne plongent pas des personnes comme Dieynaba dans l’extrême pauvreté.

    Par exemple, puiser dans une partie des 500 milliards de dollars dépensés chaque année par les patients ouvrirait la voie à des possibilités d’investissement en direction d’un financement prépayé et mutualisé des soins de santé. Une telle option serait une première étape positive qui préserverait à la fois la santé publique et le budget des ménages, tout en favorisant une meilleure santé et une croissance inclusive.

    Ce billet a été initialement publié sur LinkedInSANTÉ

    Auteurs

    Kristalina Georgieva

    Directrice générale de la Banque mondiale

    https://www.linkedin.com/in/kristalina-georgieva/

    PLUS DE BILLETS PAR KRISTALINA

     

  • Réunion d’assamblé générale

    C’était en date du 28/Février,encommune BUTIHINDA où les membrs de la Mutuelle Bungabungubuzima ce sont réunis pour évaluer les réalisations faite en 2018 et l’atat d’avancement des adhésion  pour l’an 2019.

    Au cour de cette réunion le Président de la Mutuelle a montré toutes les réalisatons faite en 2018,les dépenses eu et le solde au 31 Décémbre.

    Ils ont aussi échangé à propos de l’état d’avancement des adhésions pour l’an 2019 où le constat était qu’il y a peu d’adhésion doù la nécésité de plolonger la période de sensibilisation.

    En clôtura cette réunion,ils se sont convenu qu’ls vont poursuivre les sensibilisations pour avoir plus d’adhésion.

  • UCODE/AMR – cadre de concertation tenues dans les provinces de KAYANZA et NGOZI

     

     

     

    Réunion du cadre de concertation de Ngozi                                 

    L’Union pour la Coopération et le Développement – Appui au Monde Rural (UCODE AMR a obtenu un financement de l’asbl Louvain Coopération au Développement (LC en sigle), pour un projet AMAGARA ARUTA AMAJANA sur une période de 5 ans allant de 2017 à 2021 sur financement du Royaume de Belgique. Ce projet vient en appui aux mutuelles de santé communautaires et vise à renforcer les populations de Ngozi, Kayanza et Kirundo dans leurs efforts d’accès aux soins de santé. A cet effet,  des cadres de concertations ont été organisés  les 26 février et 01 mars 2016 dans les provinces de Ngozi et Kayanza à  l’intention des  prestataires et les mutualistes.

    Ouverture de la réunion par le conseiller social du gouverneur de Ngozi

    Ces cadres de concertations ont été organisés à Ngozi, le 26 Février 2019 pour les mutualistes des sections de Ngozi, Busiga, Mwumba et Gashikanwa et les prestataires délégués  des formations sanitaires conventionnées qui se situent dans les différentes communes de Ngozi et à  Kayanza pour les mutualistes de la section Gahombo et les prestataires délégués   des formations sanitaires conventionnées de la province de Kayanza ; le 01 mars 2019. Télécharger  tout le dossier ici:CADRE DE CONCERTATION UCODE AMR2

     

     

     

     

     

     

  • THIES SENEGAL>> VISITE DE LA DELEGATION BURUNDAISE A REMAPS ET GRAIM

    La ville de Thiès se trouve à mi- chemin  entre KAOLACK  et DAKAR. Elle est considérée comme le berceau de la Mutualité Sénégalaise par l’histoire et son plus grand dynamisme dans le mouvement mutualiste.  La délégation burundaise s’est entretenue avec l’équipe  du Groupe de Recherche  d’Appui aux Initiatives Mutualistes GRAIM,  du Réseau-Multi-Acteurs de Protection Sociale du Sénégal REMAPS, et l’équipe  de l’union  régionale  des Mutuelles de santé de Thiès. Elle a été reçue par le Coordinateur  des programmes du  REMAPS et de l’UNAMUSC,  monsieur Gabriel THIONE.

    A Thiès, la délégation burundaise  a eu l’opportunité de visiter le bureau de la Coordination du  Réseau Multi-Acteurs de la Protection Sociale (REMAPS) qui  est une organisation à but non lucratif et est constitué d’organisations mutualistes, de mouvements syndicaux, de mouvements socio-éducatifs et de droits humains. Ce réseau est né avec l’avènement du programme « Droit à la protection sociale », En 2013, grâce à l’appui et l’encadrement de WSM (Solidarité Mondiale) pour créer un cadre formel appelé Réseau Multi-Acteurs de la Protection Sociale qui a démarré ses activités en 2014.  Ce réseau regroupe 22 acteurs de la protection sociale dont l’UNAMUSC, GRAIM, la fédération nationale des mutuelles de santé, etc.

    Sa vision

    Promouvoir le droit à la protection sociale pour les travailleurs (h/f) du milieu rural et de l’économie informelle au Sénégal. La stratégie utilisée est l’action politique à travers une synergie des organisations de la société civile (OSC).

    Amener les décideurs à impliquer les mouvements sociaux dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de protection sociale, notamment la Couverture Maladie Universelle (CMU).

    Sa mission

    Œuvrer pour une protection sociale inclusive des travailleurs (h/f) du monde rural, du secteur informel et des groupes vulnérables (apprenti (e)s, artisan(ne)s, enfants de la rue, les personnes vivants avec un handicap, etc.).

     LA VISITE DU GRAIM

     

     

     

     

     

     

     

    Le Groupe de Recherche et d’Appui aux Initiatives Mutualistes (GRAIM) est une organisation non gouvernementale de droit sénégalais. Le GRAIM capitalise 21 ans d’expérience, d’appui au développement local.

    Sa vision: L’Émergence de sociétés d’équité, de solidarité et de démocratie qui promeuvent et garantissent l’épanouissement de la personne dans son environnement ».

    Sa mission: La mission du GRAIM consiste à « accompagner les personnes et les groupes à l’instauration de sociétés d’équité, de solidarité et de démocratie ».

    Pour atteindre ses objectifs GRAIM, pilote beaucoup de projets comme PAMMU ou en consortium avec d’autres organisations, OSIRIS.

    • Le Projet d’appui au Mouvement Mutualiste (PAMMU) depuis, 2012 appuie le développement du mouvement mutualiste dans les régions de Thiès et de Diourbel.  Son objectif est que les populations vulnérables (h/f) des régions de Thiès et de Diourbel ont accès aux soins de santé de qualité et à moindre coût, à travers les mutuelles de santé.
    • Le projet Offre de Services Intégrés en milieu Rural pour l’Inclusion Sociale (OSIRIS) vise à : « Favoriser l’autonomisation pour améliorer les moyens de subsistance des personnes marginalisées, vulnérables et dépendant de l’économie informelle, notamment grâce au développement des compétences, et à l’éducation et à la formation professionnelles »

    L’objectif spécifique du projet est «d’améliorer la protection sociale et économique des populations rurales vulnérables dépendant de l’économie informelle, en déployant une offre de services coopératifs et mutualistes dans 8 régions du Sénégal».

    La journée s’est clôturée par  la visite du bureau   de l’union  régionale  des Mutuelles de santé de Thiès.

    Une union départementale des mutuelles de santé communautaires est mise en place au niveau de chaque département administratif. Les mutuelles de santé communautaires et l’union départementale des mutuelles de santé remplissent des rôles complémentaires dans les fonctions (collecte des revenus, assurance maladie et mise en commun des risques, achat des soins de santé) sur la base du principe de subsidiarité.

    Les relations avec les prestataires de soins sont gérées à trois niveaux dans le cadre des réseaux départementaux et régionaux de mutuelles de santé. L’union régionale appuie la mise en place de conventions cadre entre les unions  Départementales et les hôpitaux du département pour harmoniser les pratiques Contractuelles avec les prestataires de soins. En outre, elle est responsable de la gestion du  paquet complémentaire au niveau des hôpitaux régionaux et nationaux. L’union départementale des mutuelles de santé entretient des relations contractuelles avec les hôpitaux qui desservent le département.

    Robert Gilbert SAYUMWE

     

  • Côte d’Ivoire – Enrôlement du Premier Ministre à la Couverture Maladie Universelle (CMU).

    Côte d’Ivoire: Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a procédé à son enrôlement pour le compte de la Couverture Maladie Universelle (CMU).

     

    Le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly s’est fait enrôler, le jeudi 13 septembre 2018, dans le cadre de la CMU
    Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a procédé, le jeudi 13 septembre 2018, à la Primature à Abidjan à son enrôlement pour le compte de la Couverture Maladie Universelle (CMU), dans le cadre de la mise en œuvre de cette assurance maladie.

    Le Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly, s’est fait enrôler, le jeudi 13 septembre 2018, à la Primature, à Abidjan, pour le compte de la Couverture maladie universelle (CMU).

    La Couverture maladie universelle (CMU) est une prise en charge médicale dont les cotisations sont fixées à 1000 FCFA par mois et par personne. Elle résulte d’un engagement du Président de la République, Alassane Ouattara, de voir ce projet social, créer à terme, les conditions d’un accès des Ivoiriens à des soins de qualité partout sur l’ensemble du territoire national.

    Pour rappel 150 000 étudiants bénéficient de la Couverture Maladie Universelle depuis son lancement officiel en avril 2017. Sa généralisation est prévue pour l’année 2019. L’opération d’enrôlement de la CMU est pilotée par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM).                                                                                                                                                                          Adolphe Angoua

    Source : Primature

     

  • Dakar – Visite de l’Agence de la Couverture Maladie Universelle (ACMU)

    DAKAR >> VISITE DE L’AGENCE DE LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE ACMU

    En date du 13 septembre 2018, la délégation burundaise a eu l’honneur d’être reçue par le Directeur Général de l’Agence de  la Couverture Maladie Universelle, Dr Bocar Mamadou DAFF,

    Après accueil et présentations des participants, c’est le chef de Division de la Promotion des Mutuelles qui a expliqué de long en large le fonctionnement de l’ACMU, et ses défis au Sénégal.  La CMU a démarré ses activités en 2015, dans le but d’améliorer l’accessibilité financière aux soins de santé de qualité pour les populations du Sénégal, en particulier celles du secteur informel et du monde rural. L’un de ses objectifs est d’étendre la couverture du risque maladie de base à 75% de la population d’ici 2021.

    Elle est placée sous la tutelle technique du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale et la tutelle financière du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.

    Sa Mission est  d’assurer la mise en œuvre de la stratégie nationale de couverture maladie universelle.  Elle assure la tutelle des régimes de Couverture Maladie Universelle à l’exclusion de ceux relevant de l’assurance maladie obligatoire, et a en charge l’encadrement technique des organismes de prévoyance qui les constituent.

    ORGANIGRAMME DE L’ACMU

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    PAQUET DE SERVICE

    Le paquet de service couvert dans le cadre du Régime général, couvre à quatre-vingt pour cent (80%) ou plus un paquet constitué des services suivants au moins :

    Dans les cases de santé et les postes de santé

    1. Les consultations ;
    2. Les soins;
    3. Les médicaments;
    4. Services préventifs;

    Dans les centres de santé et les établissements publics de santé

    1. Les consultations ;
    2. Les soins ambulatoires;
    3. Les analyses et examens de radiologie;
    4. L’hospitalisation jusqu’à sept jours en dernière catégorie;
    5. Les soins liés à la maternité;
    6. Les actes chirurgicaux;
    7. Les médicaments;
    8. Les services préventifs.

    PAQUET DE SOINS OFFERT (POSTE ET CENTRE DE SANTE)

    PRESTATIONSQUOTE PART MUTUELLEQUOTE PART PATIENT
    SOINS AMBULATOIRES (consultations, soins et petite chirurgie) 80% 20%
    EXAMENS COMPLEMENTAIRES (analyse et examens de radiologie) 80% 20%
    ACTES OPERATOIRES (autres que la césarienne gratuite)80%20%
    HOSPITALISATION (jusqu’à 7 jours)80%20%
    MATERNITE(consultation pré/postnatale, planification familiale, accouchement simple) 

    80%

     

    20%

    MEDICAMENTS GENERIQUES80%20%
    Paquet de soins offert (hôpital)
    PRESTATIONSQUOTE PART UNIONQUOTE PART PATIENT
    SOINS AMBULATOIRES (consultations, soins et petite chirurgie) 80% 20%
    EXAMENS COMPLEMENTAIRES (analyse, examens et radio) 80% 20%
    ACTES OPERATOIRES (autres que la césarienne gratuite)100%0%
    HOSPITALISATION (journée d’hospitalisation)100% (7 JOURS)8ème jour et plus (100% par le patient)
    MATERNITE (consultation pré/postnatale, planification familiale, accouchement simple)   80%           20%
    MEDICAMENTS GENERIQUES80%20%
    MEDICAMENTS DE MARQUE50%50%

     

    Les régimes du volet assurance maladie couvrent également, à cinquante pour cent (50%) au moins, les médicaments acquis dans une officine de pharmacie à condition qu’ils soient prescrits par (personne habilitée) un poste de santé, un centre de santé, un établissement public de santé ou une structure de santé privée agréée et figurant sur une liste définie par arrêté du ministre  en charge de la Couverture Maladie Universelle.

     

     

    DU VOLET ASSISTANCE MEDICALE

    Il existe  un Programme National de Bourses de Sécurité Familiale (PNBSF). Pour mettre fin aux injustices sociales conformément aux engagements du programme du Président de la République, le gouvernement Sénégalais a engagé une intense politique de protection sociale universelle dont les principales mesures sont la bourse de sécurité familiale, la couverture maladie universelle, la bonification de la retraite.

    La vision du Sénégal dans le domaine de la protection sociale est fortement tirée du Programme Yonu Yokkute dont l’une des mesures clef est l’instauration d’une Bourse de sécurité familiale pour les familles défavorisées, conditionnées à des critères de revenus, d’inscription et d’assiduité à l’école des enfants, afin de combattre les injustices sociales et les inégalités pour une meilleure répartition des richesses nationales. Elle est également déclinée dans la Stratégie Nationale de développement Economique et Sociale (SNDES).

    La démarche du Programme National de Bourses de Sécurité Familiale (PNBSF) est fortement fondée sur la reconstruction des solidarités et une redistribution des ressources basée sur l’équité, la justice sociale correspondant à des formes d’aides sociales utiles et pouvant atténuer les risques et chocs de la pauvreté sur les couches sociales les plus vulnérables.

    Objectifs

    Objectif Général :

    Contribuer à la lutte contre la vulnérabilité et l’exclusion sociale des familles à travers une protection sociale intégrée en vue de favoriser leur accès aux transferts sociaux et de renforcer, entre autres, leurs capacités éducatives, productives et techniques.

    Objectifs Spécifiques :

    Mettre à la disposition de 250 000 familles vulnérables des Bourses de Sécurité Familiale de 100 000 FCFA/an pour renforcer leurs moyens d’existence et capacités éducatives et productives ;

    Mettre en place un dispositif de concertation au niveau national, régional mais aussi au niveau communautaire, pour prendre en charge la demande sociale, au bénéfice des familles vulnérables ;

    les capacités des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du programme, en vue d’améliorer l’accès des familles vulnérables aux services sociaux ;

    Gestion du système

    La gestion de tout le système est facilitée par une mise en place d’un système informatique performant

    Il y a plusieurs Catégories qui sont prises en charge gratuitement : c’est notamment les enfants de moins de cinq ans, les ménages vulnérables à travers les  BSR et les Cartes d’égalité des Chances (CEC), etc.

    Un registre commun a été mis en place mais il n’est pas encore au complet  et n’est pas encore géré par l’ACMU. Les MUSA ne peuvent modifier la liste des bénéficiaires des gratuites mal choisi, il revient à la Direction Général de protection sociale  DGPS de le faire  et de l’actualise chaque année.

    Les grandes avancées dans la mise en place de la CMU au Sénégal

    • La couverture maladie universelle est une réalité
    • C’est la volonté politique qui a fait avancer la mise en place de la CMU
    • Les mutuelles de santé ont une place de choix dans la mise en œuvre de la CMU
    • Les mutuelles de santé sont structurées de la base au sommet càd mutuelles de santé communautaire, Union départementales des mutuelles de santé, union régionale des mutuelles de santé et union nationale des mutuelles de santé.
    • Existence d’un réseau des multi acteurs qui regroupent plusieurs intervenants en matière de protection sociale.
    • Des mesures incitatives pour faciliter l’adhésion aux MUSA ont été prises par le Gouvernement
    • Mise en place d’Unions départementales et des Unités techniques de gestion
    • Paquet minimum harmonisé pour les MUSA
    • Subvention partielle des cotisations des bénéficiaires à hauteur de 50%
    • Subvention totale des personnes indigentes
    • Les fonctionnaires de l’Etat sont pris en charge à 100 %
    • Le taux de pénétration est à 42 %
    • La professionnalisation dans la gestion de l’ACMU : Un logiciel avec des applications multiple 7 (Système d’Identification biométrique des bénéficiaires de l’ACMU,  Système de gestion des factures des bénéficiaires de l’ACMU)  est un cours d’élaboration mais n’est pas encore fonctionnel.
    • Les cotisations sont individuels et non familiale 7000 FCFA mais l’adhérent paie  3500 CFCA et le reste est pris en charge par l’Etat Sénégal
    • La CMU s’est référée à la structuration existante et a proposé des améliorations pour une gestion plus efficiente

    Les grands enjeux et défis de la CMU au Sénégal

    • Soutenabilité des politiques de gratuité
    • Gestion des risques
    • Pérennisation du Financement de la CMU: Mobilisation et utilisation des ressources
    • Disponibilité d’un paquet minimum de services de santé garanti par tous les régimes (équité)
    • Fragmentation des régimes de couverture du risque maladie
    • Portabilité des bénéfices offerts par les Mutuelles de la Santé
    • Satisfaction des bénéficiaires de la CMU
    • Ciblage et identification des bénéficiaires des régimes de couverture
    • Disponibilité de l’offre de services de santé de qualité
    • Maîtrise des coûts et tarifs des prestations offertes dans le cadre de la CMU
    • L’adhésion volontaire et individuelle qui favorise la sélection adverse.
    • La limite de prise de décision à cause de la référence aux textes de l’UEMOA (adhésion volontaire)

    Perspectives

    • Adoption d’une loi sur la CMU
    • Renforcement de la gouvernance avec un bon système de gestion des risques
    • Intégration des initiatives de gratuité dans les mutuelles de santé
    • Renforcement de la professionnalisation des mutuelles
    • Renforcement du partenariat avec les collectivités territoriales (Forum de partage sur la CMU)
    • Redynamisation de l’initiative CMU-Elève et la mise en œuvre de la CMU-Daara
    • Renforcement de la communication de proximité et vulgarisation du centre d’appel de la CMU (1222)
    • Diversification des sources de financement dans le cadre de la stratégie nationale de financement de la santé pour tendre vers la CSU
    • Mise en place d’un système d’information et de gestion intégré de la CMU
    • Renforcement des initiatives multisectorielles (DER, ADS, UVS, Ministère du Commerce…)
    • Contractualisation avec les structures privées.
    • Les chantiers communs
    • L’opérationnalisation d’un fonds de pérennisation de la CMU
    • L’intégration de la gratuité dans la cotisation des mutuelles de santé
    • L’intégration des soins de 3ème référence à la cotisation
    • L’opérationnalisation du logiciel de gestion
    • La mise en œuvre de la portabilité (intermutualité)
    • La maîtrise des coûts et tarifs de prestation
    • Mise en place d’un fonds de garantie des mutuelles de santé (fonds de péréquation).En conclusion, la mise en place et le fonctionnement de la  CMU est l’engagement de la volonté de l’Etat  Sénégalais dans sa politique de protection sociale universelle.La matérialisation de cette politique se traduit par l’adoption des différents instruments juridiques comme la mise en place DGPSSN par le Décret n° 2012-1311 du 16 novembre 2012 portant organisation et fixant les règles de fonctionnement de la délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, la mise en place  d’un Programme National de Bourses de Sécurité Familiale (PNBSF), l’adoption de la loi sur la CMU et l’opérationnalisation de l’ACMU en janvier2015.Il est recommandé qu’avant d’adopter la CMU, il faut maîtriser les coûts des soins à tous les échelons afin de connaître les engagements réels des coûts des prestations par niveau (CDS, hôpitaux et hôpitaux de référence).La délégation sénégalaise a aussi appréciée le pas déjà atteint par le gouvernement du Burundi et les acteurs membres  de la PAMUSAB  comme la collecte des cotisations à l’avance, l’existence d’une structure de l’Etat qui gère l’ensemble des questions de la protection sociale PS. Mais également d’avoir une structure qui regroupe plusieurs intervenants que cela facilite une bonne communication et enfin le fait d’avoir un chef de fil des partenaires œuvrant dans la protection sociale. 

                                                                                                                                Rapporteur

                                                                                                                                SAYUMWE Robert Gilbert