Auteur/autrice : LUC TANGI Robert Gilbert

  • ABIDJAN>> Journée Internationale de la femme mutualiste

    Journée Internationale de la femme mutualiste, deuxième édition – 4 et 5 Mars 2020 à Abidjan (Côte d’Ivoire)

    Organisé par le Programme d’appui aux stratégies sociales (Pass), Abidjan (Côte d’Ivoire) va accueillir les 4 et 5 mars 2020, la deuxième édition de la Journée internationale de la femme mutualiste (#Jifm20), le premier forum d’échanges entre dirigeantes mutualistes.

    Avec cette deuxième édition le Pass et ses partenaires confirment leur volonté de faire d’Abidjan le Davos de la femme solidaire.

    Après une première édition qui aura tenu toutes ses promesses, avec la participation d’une centaine de femmes venues de douze pays du Sud et du Nord, le Programme d’appui au stratégies sociales (Pass), porteur de l’initiative, renouvelle ces rencontres pour une deuxième édition plus ambitieuse.

    En effet, à partir d’un état des lieux sur la place des femmes dans les instances de gouvernance des mutuelles de santé dans 9 pays d’Afrique francophone, il s’agira de réfléchir ensemble à des outils et des activités à mettre en place pour prendre en compte la question du positionnement des femmes aux postes de décisions. Le thème de cette deuxième édition est :

    Présence des femmes aux postes de décisions dans les mutuelles de santé, un enjeu pour le développement mutualiste africain.

    La Journée Internationale de la Femme Mutualiste 2020 réunira, en mars en Côte d’Ivoire, plus de 150 dirigeantes de structures de l’économie sociale et de la santé solidaire du Nord et du Sud, faisant ainsi d’Abidjan, le temps de ces journées, la capitale mondiale de la solidarité au féminin.

    Pour plus d’info :

    Mathilde Touré 00225 20 25 74 96 / 00225 09 06 23 71

    m.toure@pass-pro.org / gr.ouedraogo@pass-pro.org

  • Assurance maladie obligatoire – quelle est l’importance pour les mutuelles de sante

    Photo: Robert Gilbert SAYUMWE/PAMUSAB

    La couverture universelle dans les payas en développement est considérée comme une priorité. Divers dispositifs institutionnels et de financement peuvent servir à cette fin : assurances sociales financées par les cotisations sociales, systèmes universels financés pat l’impôt, systèmes basés, sur une approche communautaire. Pris séparément, ils sont efficaces mais ‘accès pour l’ensemble de la population à une couverture universelle durable ne peut se faire sans la complémentarité entre ces systèmes.

    Dans les pays en développement, les régimes obligatoires d’assurance maladie se limitent souvent à couvrir les fonctionnaires et les travailleurs du secteur  formel et avec des résultats contrastés.

    Photo. Robert Gilbert SAYUMWE/ PAMUSAB

    Ils ont cependant du mal à offrir une couverture aux travailleurs de l’économie informelle (absence de contrat de travail  écrits, revenus irréguliers et variables..). Ces régimes une fois en place atteignent souvent des niveaux relativement élevés de sophistication administrative.

    L’informatisation et les procédures de gestion orientée sur les résultats, une mutualisation des risques généralement importante et un flux régulier de cotisation contribuent à cette stabilité. En outre, ils garantissent un pouvoir de contractualisation relativement fort avec les prestataires de soins au moment de négocier les contrats avec eux.

    Le principal défi se trouve dans la couverture de l’économie informelle. De nombreux systèmes à base communautaire souvent mis en place par la société  civile (mutuelles coopératives, associations non gouvernementale, associations ou institutions de micro finance) gèrent directement un dispositif d’assurance. Ces systèmes sont généralement de petite taille et sont décentralisés et impliquent une participation étroit des assurés à leur gestion. Le niveau des cotisations est relativement faible pour rester abordable  et est  calculé en fonction de la capacité contributive des groupes cibles (travailleurs ruraux,  groupes professionnels, certains membres de  communauté) les prestations de santé couvertes sont limitées mais ciblées en fonction de populations. Les processus administratifs et le système d’information sont souvent limités mais ciblées en fonctions des populations. Les processus administratifs et les systèmes d’information sont souvent rudimentaires  et les prix des cotisations sont difficiles à prévoir car le caractère volontaire de l’adhésion peut entrainer de faibles taux de fidélisation. En raison de leur portée géographique restreinte, ils ont du mal, à eux seuls, à étendre la couverture à grande échelle. L’adhésion volontaire à une mutuelle ne constitue pas un obstacle pour sa participation à un schéma d’assurance obligatoire à l’échelle nationale.

    Pris séparément, ces dispositifs ne sont pas en mesure de répondre à l’extension de la couverture maladie à grande échelle. Comme ils couvrent certains groupes de population différents, ils devraient être utilisés conjointement  dans les stratégies de l’extension. Le développement parallèle  de différents dispositifs dans un pays donné peut, s’il se fait de manière déconnectée, non seulement passer à côté d’importantes occasions de mieux protéger les populations, mais aussi nuire à la couverture si la concurrence et les doubles emplois entre les différents régimes se déploient.

    Les mutuelles de santé apparaissent  comme  des organisations particulièrement   adaptées en ayant développés des approches sur mesure en fonction des différents contextes. Les mutuelles combinent à la fois les avantages et les inconvénients des deux systèmes et une solution prometteuse consisterait à mieux relier les dispositifs institutionnels avec celles des mutuelles, à les combiner et à créer des liaisons novatrices qui compensent les faiblesses organisationnelles, financières et structurelles de différents régimes.

     Source:

    Document politique de santé de MASMUT et du groupe de travail » protection sociale » de be-cause Health2011

  • OMS – Couverture sanitaire universelle

    Couverture sanitaire universelle

    24 janvier 2019

    Principaux faits

    • Près de la moitié de la population mondiale ne bénéficie pas d’une couverture complète des services de santé essentiels.
    • Chaque année, 100 millions de personnes sombrent dans la pauvreté extrême (vivant avec 1,9 dollar par jour ou moins 1) à cause des dépenses de santé laissées à leur charge.
    • Plus de 800 millions de personnes (près de 12% de la population mondiale) dépensent au moins 10% de leur budget pour payer les soins de santé.
    • Tous les États Membres des Nations Unies ont décidé d’essayer d’atteindre la couverture sanitaire universelle d’ici 2030, dans le cadre des objectifs de développement durable.

    Qu’est-ce que la couverture sanitaire universelle?

    Par couverture sanitaire universelle, on entend une situation dans laquelle toutes les personnes et toutes les communautés bénéficient des services de santé dont elles ont besoin sans se heurter à des difficultés financières. Elle englobe la gamme complète des services de santé essentiels de qualité, qu’il s’agisse de la promotion de la santé, de la prévention, des traitements, de la réadaptation et des soins palliatifs.

    La couverture sanitaire universelle permet à tout un chacun d’avoir accès aux services s’occupant des causes les plus importantes de morbidité et de mortalité et elle garantit que la qualité de ces services soit suffisamment bonne pour améliorer la santé des personnes qui en bénéficient.

    En protégeant les gens des conséquences financières du paiement des services de santé à leur charge, on réduit le risque qu’ils sombrent dans la pauvreté lorsque une maladie soudaine les force à dépenser les économies de toute une vie, à vendre leurs biens ou à emprunter, détruisant ainsi leur avenir et ceux de leurs enfants.

    La couverture sanitaire universelle est l’une des cibles que les pays du monde se sont fixées lorsqu’ils ont adopté les objectifs de développement durable en 2015. En avançant vers la couverture sanitaire universelle, les pays progresseront également vers d’autres cibles liées à la santé et vers d’autres objectifs. La bonne santé permet aux enfants d’apprendre, aux adultes de gagner leur vie; elle aide à sortir de la pauvreté et jette les bases du développement économique sur le long terme.

    Ce que n’est pas la couverture sanitaire universelle

    • Elle ne signifie pas la couverture gratuite pour toutes les interventions possibles, quel qu’en soit le coût, aucun pays ne pouvant délivrer gratuitement et durablement tous les services.
    • Ce n’est pas simplement le financement de la santé. La couverture sanitaire universelle englobe tous les éléments du système de santé: les systèmes de prestation des services, les personnels de santé, les établissements, les réseaux de communication, les technologies de la santé, les systèmes d’information, les mécanismes d’assurance de la qualité, ainsi que la gouvernance et la législation.
    • La couverture sanitaire universelle ne se limite pas à assurer un ensemble minimum de services de santé; il s’agit aussi de veiller à étendre progressivement la couverture des services de santé et la protection contre le risque financier, à mesure que les ressources disponibles augmentent.
    • Elle ne porte pas que sur les services de traitement individuel; elle inclut aussi les services pour la population, comme les campagnes de santé publique, la fluoration de l’eau, la lutte contre les gîtes larvaires des moustiques, etc.
    • La couverture sanitaire universelle est très loin de se limiter à la santé seulement. Avancer pour l’instaurer implique aussi de prendre des mesures en faveur de l’équité, des priorités du développement, ainsi que de l’inclusion et de la cohésion sociale.

    Comment les pays peuvent-ils progresser vers la couverture sanitaire universelle?

    Beaucoup de pays progressent déjà vers la couverture sanitaire universelle. Tous peuvent prendre des mesures pour avancer plus rapidement vers ce but ou pour maintenir leurs acquis. Dans les pays ayant traditionnellement des services de santé accessibles et financièrement abordables, les gouvernements rencontrent des difficultés croissantes pour répondre aux besoins sanitaires en perpétuelle augmentation des populations et à la hausse des coûts des services de santé.

    Avancer vers la couverture sanitaire universelle suppose un renforcement des systèmes de santé dans tous les pays. Des structures solides de financement sont essentielles. Quand les gens doivent payer de leur poche la plus grande part des coûts des services de santé, les pauvres se retrouvent souvent dans l’incapacité d’obtenir les nombreux services dont ils ont besoin et même les riches peuvent être confrontés à des difficultés financières en cas de maladie grave ou de longue durée.

    Le regroupement des fonds provenant des sources obligatoires de financement (comme les contributions pour l’assurance obligatoire) peut répartir les risques financiers de la maladie sur toute une population.

    Améliorer la couverture des services de santé et les résultats sanitaires dépend de la disponibilité, de l’accessibilité et des capacités des personnels de santé pour délivrer des soins intégrés de qualité, centrés sur la personne. Les investissements dans des soins de santé primaires de qualité sont essentiels pour atteindre la couverture sanitaire universelle. Les investissements dans les personnels des soins de santé primaires sont ce qu’il y a de plus indispensable et de plus rentable économiquement pour améliorer l’accès aux services de santé essentiels. Une bonne gouvernance, de solides systèmes d’achat et d’approvisionnement en médicaments et en technologies de la santé, ainsi que des systèmes d’information sanitaire fonctionnant bien sont d’autres éléments cruciaux.

    Définir les services faisant l’objet d’une prise en charge, mais aussi la manière dont ils sont financés et gérés sont les deux aspects essentiels à mettre en relief pour la couverture sanitaire universelle. Un changement fondamental doit se produire de façon à ce que les services soient désormais intégrés et centrés sur les besoins des personnes et des communautés.

    Cela comporte une réorientation des services de santé pour veiller à ce que les soins soient prodigués dans la structure la plus appropriée, avec un juste équilibre entre les soins hospitaliers et ambulatoires, ainsi que le renforcement de la coordination des soins. Les services de santé, qu’il s’agisse de médecine traditionnelle ou complémentaire, organisés autour de l’ensemble des besoins et des attentes des personnes et des communautés, leur donneront les moyens de jouer un rôle plus actif pour leur santé et leur système de santé.

    Peut-on mesurer les progrès vers la couverture sanitaire universelle?

    Oui. Le suivi de ces progrès mesurera 2 indicateurs:

    • la proportion de la population pouvant avoir accès à des services de santé essentiels de qualité;
    • la proportion de la population dépensant une grande part des revenus familiaux pour la santé;

    Avec la Banque mondiale, l’OMS a élaboré un cadre pour suivre les progrès de la couverture sanitaire universelle en surveillant ces deux catégories et en prenant en compte le niveau général de la couverture sanitaire universelle et la mesure dans laquelle elle est équitable en offrant la couverture des services et la protection financière à toutes les personnes d’une population, y compris les pauvres ou ceux qui vivent dans des zones rurales isolées, par exemple.

    L’OMS utilise 16 services de santé essentiels dans 4 catégories comme indicateurs du niveau et de l’équité de la couverture dans les pays:

    Santé de la reproduction, de la mère, du nouveau-né et de l’enfant:

    • planification familiale;
    • soins prénatals et obstétriques;
    • vaccination complète de l’enfant;
    • demande de soins pour la pneumonie.

    Maladies infectieuses:

    • traitement de la tuberculose;
    • traitement antirétroviral pour le VIH;
    • traitement pour l’hépatite;
    • utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide pour la prévenir le paludisme;
    • services d’assainissement suffisants.

    Maladies non transmissibles:

    • prévention et traitement de l’hypertension artérielle;
    • prévention et traitement de l’hyperglycémie;
    • dépistage du cancer du col de l’utérus;
    • (Non-) consommation des produits du tabac.

    Capacités des services et accès:

    • accès aux services hospitaliers de base;
    • densité des personnels soignants;
    • accès aux médicaments essentiels;
    • sécurité sanitaire: respect du Règlement sanitaire international.

    Chaque pays est unique et chacun d’eux peut axer son action sur différents domaines ou élaborer ses propres moyens de mesurer les progrès vers l’instauration de la couverture sanitaire universelle. Mais il y a une certaine utilité à recourir à une approche mondiale, utilisant des mesures standardisées internationalement reconnues, de façon à ce qu’elles soient comparables dans le temps et d’un pays à l’autre.

    Action de l’OMS

    La couverture sanitaire universelle est solidement ancrée dans la Constitution de l’OMS de 1948 qui fait de la santé un droit fondamental de la personne et où figure l’engagement de veiller à ce que chacun puisse atteindre le meilleur état de santé possible.

    L’OMS aide les pays à renforcer leurs systèmes de santé en vue d’avancer vers la couverture sanitaire universelle, de la maintenir et de suivre les progrès. Mais nous ne sommes pas les seuls; nous collaborons avec de nombreux partenaires dans différentes situations et pour différentes finalités, afin que la couverture sanitaire universelle progresse dans le monde.

    https://www.who.int/fr

  • COVID-19: Gouvernement du Burundi

    Le mardi 30 juin 2020 ont eu lieu les cérémonies de prestation de serment  des nouveaux membres du gouvernement au palais des congrès de KIGOBE.  Devant le Président de la République et devant les parlementaires en présence de plusieurs hautes personnalités dont les membres de la Cour Constitutionnelle, des corps de défense et de sécurité, les représentants des missions diplomatiques et consulaires, les organisations régionales et internationales accrédités au Burundi, les membres du gouvernement sortant ainsi que les anciens présidents du Burundi, les nouveaux ministres ont prêté solennellement l’un après l’autre selon l’ordre du décret de nomination.  Après la préstation de serment, le président de la République Evariste NDAYISHIMIYE a lancé  un message inaugural  au nouveau membres du gouvernement  à travel lequel il a évoqué les initiatives les plus urgentes entre autre dans le domaines de la bonne gouvernance , de la santé, agriculture ..ect.

    Dans le domaine de la santé Son Excellence Président de la République du  Evariste NDAYISHIMIYE  a informé  que  des mesures pour la lutte contre le cornavirus  seront renforcées. C’est ainsi que le prix  du savon va être réduit à 50 %. Le prix de l’eau également dans les centres urbains réduit afin de promouvoir l’hygiène et assainissement.   Si une personne est identifiée contaminée par le COVID-19, le chef de l’Etat a fait savoir que  que toutes les personnes de la localité seront dépistées. D’autres projet urgents concernant la lutte contre le chômage, l’agro-élevage et la prise en charge des soins  de santé pour  les retraités.. Etc.

    Source/ Re

  • WSM – Visite à la Pamusab

     

    En date du 09/07/2019, une délégation de WSM   a rendu visite   à la  Plateforme des Acteurs des Mutuelles de Santé au Burundi (PAMUSAB). Cette   délégation du WSM  compose  par Monsieur Anatole MANGALA,  Coordinateur Continental – Afrique Centrale (depuis le bureau de Kinshasa en RD Congo) et Monsieur Tatien MUSABYIMANA Gestionnaire – Afrique Centrale   a rencontré le Comité Exécutif de la PAMUSAB et les cadres techniques.  Au menu des discussions, les deux parties ont échanges   sur l’évolution du programme de la PAMUSAB.

    Le Président de  la PAMUSAB  Monsieur Charles NAHIMANA a souhaité la bienvenue aux visiteurs et a remercié la délégation de WSM qui a pensé à visiter la PAMUSAB. Après les mots de bienvenu, la Secrétaire Exécutive a présenté brièvement l’état d’avancement du programme de la PAMUSAB. Après cette présentation, des questions d’éclaircissement ont suivi.

     

    Les discussions  ont tourné autour des points  suivants :

    -Le paquet de service qui est offert aux bénéficiaires avec proposition d’un  nouveau cadrage ;

    -Sur la  Plateforme des Acteurs   Mutualistes d’Afrique Centrale (PAMAC)  réseaux  qui réunit les pays membres de la CEEAC  et qui a été mis en place après la rencontre régionale de décembre 2018 ;

    -Et sur les perspectives de  la PAMUSAB.

    Pour les pays à intégrer à la PAMAC, il a été proposé de  tenir compte des différentes configurations sous régionales (CEEAC, CEPGL, EAC, Coordination régionale de l’OIT, etc.) et cadrer les pays qui sont susceptibles d’y adhérer.

    Après ces échanges et recommandations, le président de la PAMUSAB a  clôturé la réunion en  remerciant  encore une  fois cette  délégation de WSM pour les échanges fructueux.

     

                                                                                                                               Rapporteur

                                                                                                            Robert Gilbert SAYUMWE

     

     

  • Côte d’Ivoire – L’Agence Ivoirienne de Régulation de la Mutualité Sociale mobilise les mutuelles sur la lutte contre la covid-19 – 15 mai 2020 Abidjan

    L’Agence Ivoirienne de Régulation de la Mutualité Sociale a organisé le 15 mai dernier à Abidjan (Côte d’Ivoire), une importante réunion avec les mutuelles du pays. L’objectif de cette réunion était la mise en place de la plateforme de coopération entre l’AIRMS et les mutuelles sociales, dans le cadre de la lutte contre la pandémie à coronavirus.

    Présidée par Mme Koné Colette, Directrice de l’Airms, cette réunion a permis de réunir 33 mutuelles sur les 38 convoquées.

    Dans son discours d’ouverture, elle a remercié les participants (mutuelles) ainsi que la présence du Pass à leurs côtés pour relever ce nouveau défi. Les objectifs de cette plateforme sont les suivants :

    – Elaborer et mettre en place des mesures permettant de garantir la sécurité des dirigeants et personnels de structures mutualistes ;

    – Partager les expériences entre structures mutualistes et promouvoir la continuité de leurs activités ;

    – Garantir l’ininterruption de la prise en charge médicale des membres participants et ayants-droit ;

    – Mutualiser les actions en faveur des personnes ou structures identifiées ;

    – Faire de la sensibilisation auprès des mutualistes et leurs familles.

    Bien que des actions soient menées au sein des mutuelles dans la lutte contre la pandémie de la covid-19, elles ne permettent pas toujours de répondre à l’ensemble des problèmes auxquels ces mutuelles sont ou pourraient être confrontées.

    Cette plateforme est donc la bienvenue en ce sens qu’elle permettra aux mutuelles de pousser les réflexions sur les dispositions présentes et futures à prendre dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la covid-19. Les mutuelles ont remercié l’Airms pour cette initiative et ont toutes adhéré à ce projet de plateforme.

    Pour accélérer la mise en place de la plateforme, une commission scientifique composée de 11 personnes a été mise en place. Elle se compose de personnes ressources issues de l’Airms, du Pass et des mutuelles sociales agréées

     Source /AISS

  • Pamusab – mobilisation contre le covid 19

    LA PAMUSAB se mobilise contre le CORONAVIRUS COVID19

    La Plateforme des Acteurs des Mutuelles de Santé au Burundi, PAMUSAB en sigle, se joint au monde et en particuliers aux efforts du Gouvernement du Burundi dans sa mobilisation dans la lutte et la prévention contre le Coronavirus.

    Les mutuelles de santé disposent d’un grand atout bâtit sur un système de cohésion sociale, la solidarité, la proximité et la participation démocratique. Les services offerts aux membres correspondent à la volonté de la population et la responsabilité à veiller à la qualité des soins et de défendre les intérêts des malades.   En ce moment  où beaucoup d’effort sont dans  lutte contre la pandémie du Coronavirus, cette force mutualiste au Burundi est en train de jouer un rôle important contre le COVID-19 dans son mode de propagation et dans la vulgarisation des mesures préventives contre la pandémie.

    La PAMUSAB compte actuellement plus de 500 sections mutualistes sur tout le territoire national. Ainsi, les acteurs qui accompagnent ces mutuelles ont déjà distribué beaucoup de matériel composé de dispositifs de lavage des mains, des cartons de savons et de gels hydro alcooliques.  Les mutualistes se servent des différents documents disponibles traduits en langue nationale, le KIRUNDI, sur le COVID-19 pour le relais de cette information dans leur environnement social.

    En plus, de ces actions la PAMUSAB a produit  des affiches en images et des spots publicitaires pour aider la population à la compréhension de différents  moyens de prévention contre le COVID-19

  • EVENEMENT – Les enjeux   poste COVID-19  sur le modèle Mutualiste.

    Président de la PAMUSAB, Dr Edouard NKURUNZIZA

    Un panel  des acteurs mutualistes   sera animé en mode webnaire en date du 1 erjuin 2020 et 2 juillet2020. Au moins 8 pays africains seront  associés à ce PANEL à savoir : le Burundi, Burukinafaso, Bénin, Ginnée, Mali, Niger, RDC,  Sénégal, Togo.

    Ce panel est organisé dans l’objectif de  mettre un  débat  à plusieurs catégories d’acteurs autours  des questions de savoir :

      • i) dans quelle mesure le modèle associatif et coopératif survivra au COVID-19 et son degré de résilience ;
      • ii) quel cadre et mécanisme mettre en place pour analyser et surveiller l’impact du COVID-19 sur les mutuelles de santé et les initiatives d’économie sociale.
      • <Organisation du panel:
      • Le panel des acteurs mutualistes  sera modéré par M. Abdelaziz ALAOUI, Vice -Président de l’Association International de la Mutualité (AIM); nous avons donc une belle table sous la modération de la plus haute instance du mouvement mutualiste. La session sera suivi au niveau international et sera bilingue (français et anglais)
      • Pour plus d’information cliquez sur ce lien :https://www.louvaincooperation.org/fr/webnaire-musa
  • SOLSOC – Covid 19 – Echos de mutuellistes au Burundi

     

      Equipe SOLSOC

    Au Burundi, malgré le peu de cas détectés, il semble que la pandémie COVID-19 soit bel et bien présente. La Plateforme des Acteurs des Mutuelles de Santé (PAMUSAB) a mis en place toute une série de mesure pour les mutuelles de santé et ses membres.

    • Mise en place d’un kit de lavage des mains pour son personnel et ses visiteurs ;
    • Élaboration d’affiches de sensibilisation de la population pour se prévenir du coronavirus distribuées dans toutes les mutuelles et sections ainsi que dans certaines formations sanitaires ;
    • Diffusion d’un spot publicitaire radio de sensibilisation ;
    • Mise en place d’une formation à destination des animateurs des mutuelles de santé afin de relayer l’information de lutte et de prévention à la COVID-19 lors des sensibilisations pour la population.

    Dans les provinces de Ngozi et Kayanza, dans lesquelles ADISCO (membre de la PAMUSAB) et Solsoc soutiennent des mutuelles de santé de caféiculteurs, aucun cas de personne touchée par la COVID-19 n’a encore été recensé, pourtant, la pandémie a des effets sur les mutuelles et sur la vie sociale en général.

    Pierre NYABENDA, président de la mutuelle de santé des caféiculteurs AMAGARAYACU de la commune de Busiga, en province de Ngozi, raconte :

    « La pandémie du Coronavirus a beaucoup perturbé les activités des mutuelles. Par exemple, la mutuelle de santé a dépensé beaucoup d’argent en s’équipant en matériel de lavage des mains puisque c’était essentiel pour se prévenir de la maladie. Ces moyens n’étaient pourtant pas prévus dans nos budgets annuels. On remarque aussi que la convivialité entre les membres commence à se détériorer du fait que l’on ne se salue ou ne s’embrasse plus. On remarque aussi que la population est paniquée parce qu’ils peuvent tomber malades à tout moment. Ces craintes sont accentuées lorsqu’il y a des personnes qui viennent de Bujumbura (la capitale) qui est touchée par la pandémie. Enfin, nous avons suspendu toutes les réunions de plusieurs personnes, comme les Assemblées Générales des mutuelles de santé de peur que nos membres soient contaminés».

    Térence BIGIRIMANA, président de la mutuelle de santé des caféiculteurs KINGIRUBUZIMA de la commune de Kayanza :

    « Tous les prix ont fortement augmenté sur le marché (habits, chaussures, denrées alimentaires, articles scolaires, pièces de rechange des vélos et motos, etc.). Si nous posons la question aux commerçants, ils nous disent qu’ils ne peuvent plus s’approvisionner à l’extérieur du pays. Cette situation met la population dans une pauvreté extrême, ce qui aura une influence négative sur le renouvellement des cotisations dans nos mutuelles de santé. »

    Cyprien SINZOBATOHANA, président de la mutuelle de santé des caféiculteurs TUGWANIRAMAGARA de la commune de Kiremba, en province de Ngozi :

    « Les membres ont très peur, dès qu’ils soupçonnent un symptôme quelconque du coronavirus, ils se précipitent vers les formations sanitaires pour un traitement. Cela a provoqué l’augmentation des coûts des prestations, car la fréquentation des formations sanitaires a fortement augmenté et cela risque de causer la faillite de notre mutuelle de santé à la fin de cette année. »

     

    Mise à jour le 03 juin 2020

    Emmanuel HABARUGIRA est le gérant de la mutuelle de santé des caféiculteurs TURWANIRAMAGARA. Pour lui, le coronavirus a eu un impact négatif sur les coûts des prestations. « Parmi les symptômes de ce  virus mortel figure une forte fièvre et la toux. Il suffit de présenter l’un des deux ou les deux à la fois pour se présenter dans des formations sanitaires comme nous l’a recommandé le gouvernement à travers le ministère en charge de la santé », a indiqué notre source qui craint une faillite imminente de leur mutuelle. Pour le seul mois d’avril, les factures enregistrées equivalaient à 1.250.330 francs burundais (soit 572 euros). Pour lui, c’est la première fois que cette mutuelle enregistre des factures d’une somme excédant un million de francs burundais. Il croit que cela est dû au fait que les formations sanitaires accueillent en ces derniers jours des patients qui soupçonnent qu’ils présentent des signes du Coronavirus. Il affirme qu’en dehors de la mutuelle et dans la vie courante, les prix ont augmenté surtout ceux des pièces de rechange de vélos et motos sans oublier ceux des habits, qui sont des produits importés.

    Stéphanie SIBONIYO est membre de la coopérative Turamirize située dans la commune Rutegama de la province Muramvya. Pour elle, le coronavirus a eu un impact social. « Le peuple burundais avait la bonne habitude de se saluer en se serrant la main ou même en s’embrassant. Depuis l’annonce des premiers cas dans notre pays, nous avons eu peur. Les autorités burundaises ont pris des mesures visant à limiter la propagation du Coronavirus. On nous a demandé d’éviter de nous saluer en se serrant la main. Aujourd’hui, tu peux croiser un ami ou un autre membre de la famille mais tu ne peux pas oser lui serrer la main, ce qui n’est pas bon dans notre culture. Cela a sensiblement altéré nos relations mais on n’a pas de choix, on doit s’adapter ».

    Quel a été la part d’Adisco dans la lutte et la prévention du Coronavirus

    Pour contribuer à lutter contre la prolifération de ce virus, Adisco, ONG partenaire de Solsoc, a mené différentes actions. Outre différentes séances de sensibilisation qui ont été organisées, Adisco a suspendu les réunions de masse, et mis en place d’un dispositif de lavage des mains installé à l’entrée du siège à Bujumbura. Cela a été fait également au niveau des antennes se trouvant à l’intérieur du pays (au bureau de Gitega  et de Ngozi). Aussi, des tubes contenant un liquide désinfectant ont été distribués à tous les employés d’Adisco. Des affiches sur les gestes barrière ont été imprimées sur des bâches et ont été affichées au siège d’Adisco et dans les bureaux de ses antennes. Les mêmes affiches ont été également affichées dans les bureaux de toutes les 30 mutuelles de santé et 41 coopératives accompagnées par Adisco. Pour appuyer dans cette lutte les dynamiques accompagnées, Adisco (avec un appui particulier de la Fondation Roi Baudoin) a aussi distribué des dispositifs de lavage des mains ainsi que des savons. Ils ont été distribués également au niveau de certaines formations sanitaires qui ont signé des conventions de partenariat avec les mutuelles de santé.

    Le traitement naturel à l’honneur

    Jusqu’ici, pas de traitement reconnu par l’OMS, pas de vaccin contre le Coronavirus. Le Covid organics, tisane fabriquée à base de l’artemisia et qui est vanté par le président malgache comme étant un remède efficace est testé dans le cadre des essais cliniques. Face à l’absence de traitement spécifique, à la vitesse de progression du virus et en attendant l’annonce d’un traitement qui sera reconnu par l’OMS, le retour à la médecine traditionnelle s’observe chez certaines familles burundaises. Pour certains, il y aurait des plantes qui permettraient de soigner l’infection. La décoction de l’ail, la citronnelle, le miel sans oublier l’artemisia serait un remède maison que certains prennent pour se prévenir du coronavirus.

  • Muramvya – Concertation des Mutuelles Communautaire de Santé

     

    En date du 24 Juin à l’Hôtel la différence de Muramvya, s’est  tenu une réunion  des  Mutualistes de la Province Muramvya  et leur partenaire d’appui  MEMISA Belgique.  L’objectif de cette réunion était  d’analyser ensemble l’état des lieux  des  quatre  Mutuelles de santé  Communautaire  sur le plan financier, sensibilisation aux nouvelles adhésions et la mise en place  de la fédération Provinciale des Mutuelles de Santé  appuyées par MEMISA.  A cet atelier était convié les  leaders Mutualistes et l’Assistant Technique National de MEMISA Belgique, l’Animatrice Sociale de MEMISA Belgique et l’infirmière Stagiaire.

    Présentation de l’état des lieux des mutuelles de santé dans la province de Muramvya.   

    La situation des Mutuelles de santé  dans  la province  de Muramvya se porte bien en général.   Au cours de cette  tous les  présidents  des Mutuelles  ont eu l’occasion à tour de rôle de présenter chacun ses points positifs, défis et des suggestions dans leurs mutuelles. Il s’agit des  Mutuelles  de Santé Communautaire :  Bukiriro de la Commune Muramvya, Dutabarane de la Commune Mbuye , Turwaniramagara de la Commune Mbuye, Tuvuzanye de la Commune Kiganda.

    Les points communs pour toutes ces mutuelles est le ralentissement des adhésions  pour ces deux dernières année en cause la période électorales et la CAM  qui coûte moins chères que la carte MUSA et qui recrute sur le même cible. Autres points signale est la rentrée en compagne de sensibilisation pour l’année mutualiste 2021.

    Les mutualistes ont eu la promesse  de leur Acteur accompagnateur MEMISA d’un appui des  activités de sensibilisation pour les adhésions 2021, une selon leurs les programmes de descentes sur terrain.

    La  mise en place de la fédération Provinciale des Mutualles de la province de MURAMVYA   n’a pas eu lieu et a été  reportée à une date ultérieure. Les  Présidents des Mutuelles ont suggéré à ce que les Mutuellistes puissent participer au défilé du 1ér Juillet comme signe de visibilité et sensibilisation pour une adhésion massive aux Mutuelle de Santé Communautaire.

     

    RAPPORTEUR

    KANGORORE Nadège